Les deux quotidiens libanais arabophones Al-Akhbar et As- Safir ont annoncé lundi avoir été interdits de circulation en Syrie. L’AFP explique qu’au début de la contestation lancée mi-mars contre le régime du président Bachar al-Assad, ces deux quotidiens avaient minimisé l'importance du mouvement, adoptant parfois la version des autorités qui attribuent les violences à des "gangs extrémistes armés".
Mais à mesure que la contestation devenait plus sanglante, les deux journaux ont accordé plus d'espace aux informations fournies par les opposants et les militants de droits de l'Homme, ce qui, selon un responsable du Safir cité par l’AFP, ne plaît pas du tout au régime.