Le Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprises libanais (RDCL) a dévoilé mardi une version modifiée du projet de l’assurance-vieillesse destiné aux salariés du secteur privé.
Cette nouvelle mouture est censée répondre aux critiques formulées en 2008 par les syndicats des travailleurs, les organismes économiques, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’Association des banques, lors de la présentation du premier projet au Parlement, qui n’avait pas été adopté.
Le projet du RDCL insiste sur l’importance de dissocier entre le projet d’assurance-vieillesse et celui de l’assurance maladie propre aux retraités. Le but ultime de ce projet est de réaliser le taux de remplacement le plus élevé en accord avec les salaires en vigueur dans le pays. Pour cela, le RDCL se base sur la convention 102 sur la Sécurité sociale de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Il divise pour se faire les bénéficiaires en trois catégories.
La première englobe les salariés dont la rémunération est proche du SMIC. Ceux-là se verront attribuer un taux de remplacement proche des 60% du salaire minimum en cours.
Le deuxième groupe englobe les personnes ayant des revenus supérieurs au SMIC mais inférieurs à un plafond qu’il faudra encore déterminer (3 à 6 fois le SMIC) et ayant cotisé pendant 30 ans. Ceux-là recevront 40% du dernier salaire.
La troisième catégorie concerne les rémunérations supérieures au plafond fixé dans la deuxième catégorie, les bénéficiaires recevront 15% du dernier salaire.