Le Liban a été classé à la 120e place au niveau mondial et au 11e rang parmi les pays de la région MENA, dans le classement sur la gouvernance de 213 pays de la Banque mondiale (BM).
L’étude évalue l’efficacité de la bureaucratie en fonction de six indicateurs, notamment la stabilité politique, le contrôle de la corruption et la capacité du pays à faire respecter les lois en vigueur.
Le Liban s’est amélioré au niveau de trois indicateurs de gouvernance sur six, selon l’étude de la BM sur la gouvernance des pays dans le monde en 2010.
Le pays du Cèdre a ainsi gagné 17 rangs dans le classement mondial et deux places au niveau régional par rapport à la dernière étude.
Le rapport se base sur une note variant entre – 2,5 et 2,5, la valeur supérieure correspondant aux pays dotés de la meilleure gouvernance. Le Liban a obtenu un score de - 0,34.
Au niveau mondial, le Liban est arrivé avant l’Ethiopie et le Lesotho, mais derrière le Tonga et le Vietnam, tandis qu’il est placé avant la bande de Gaza et l’Egypte, mais derrière le Maroc et l’Arabie saoudite, sur le plan régional.
Selon l’étude, 56,7% des pays du classement ont obtenu un meilleur score que celui du Liban.
En termes de sous-indices, le pays du Cèdre s’est placé au 195e rang mondial et à la 15e place régionale en termes de stabilité politique. L’indicateur mesure la probabilité du pays à être en proie au terrorisme, à la violence et à l’instabilité sur une année.
Quant au sous-indice appelé « voix et participation », le Liban s’est classé à la 137e place mondiale et à la deuxième place régionale. Cette catégorie mesure la capacité des citoyens à choisir le gouvernement en évaluant la liberté d’expression et la liberté de la presse.
Au niveau de la qualité de la réglementation, indicateur qui évalue l’application des lois favorables aux marchés, le Liban s’est placé au 98e rang mondial et au 10e régional.
Le Liban s’est par ailleurs classé au 148e rang mondial et à la 14e place régionale dans la catégorie « règles et lois », indicateur qui mesure le niveau de confiance des citoyens d’un pays en la capacité de ce dernier à faire respecter les lois.
Il s’est enfin classé au 165e rang mondial et au 14e rang régional en termes de contrôle de la corruption.