L’agence de notation américaine Standard and Poor’s a revu à la hausse d’une catégorie son évaluation du secteur bancaire au Liban (Banking Industry Country Assessment : Birca), le faisant passer de la catégorie 9 à la catégorie 8 et révisant son score de risque économique de 10 à 9.

Standard and Poor’s a en outre attribué au Liban un score de 6 concernant le risque du secteur.

Birca évalue et compare les différents systèmes bancaires dans le monde. Elle attribue des scores aux pays en se basant sur une échelle allant de 1 à 10, la catégorie 1 représentant les systèmes bancaires les plus solides et la catégorie 10 représentant les plus risqués. Le Liban fait partie des économies appartenant au groupe 8 à l’instar de l’Argentine, de la Géorgie, du Kazakhstan, du Nigeria et de la Tunisie.

Selon l’agence de notation, le score du Liban révèle le risque élevé de la résilience économique du pays, du déséquilibre économique, ainsi qu’un risque extrêmement important en termes de crédits. Elle a en outre indiqué que la situation politique instable du Liban empêche le pays de mettre en place les réformes économiques et fiscales dont il a besoin.

Standard and Poor’s a qualifié l’économie libanaise de largement dépendante du secteur des services, du secteur bancaire et du tourisme. Elle a néanmoins souligné que le pays a réussi à maintenir sa parité fixe au dollar, ce qui a contribué à soutenir la confiance dans le système bancaire.