Et si on invitait à la maison d’illustres inconnus ? L’idée peut sembler iconoclaste au Liban, où le maître de céans se méfie de ces convives mal identifiés, pour lesquels il peut craindre quelques imbroglios politico-confessionnels mal venus. Pourtant, c’est la grande tendance parmi les passionnés de cuisine du monde entier : participer à ce que désormais l’on appelle les “dîners clandestins”. À New York ou à Paris en effet, de plus en plus de ces “dîners secrets” s’inaugurent. Parfois, on est reçu dans un studio, où l’on pique-nique sur la table basse du salon, des délices de l’apprenti maestro. Parfois aussi, il s’agit d’événements plus huppés comme celui qu’organise “à la demande” un ancien chef de la reine d'Angleterre, qui propose des “Afternoon Teas” et des “dîners romantiques secrets” dans son appartement historique avec vue imprenable sur le Sacré-Cœur. Pour ces chefs occasionnels ou professionnels, le but est de partager leur passion gastronomique avec un autre public. Pour ces inconnus, qui réservent sur Internet et reçoivent l'adresse à la dernière minute par courriel ou texto, c'est une aventure bien plus grisante : un plaisir presque transgressif, quasi voyeur, de s'introduire dans l'intimité d'un domicile. Pas de note trop salée à la fin du repas, mais une contribution bienvenue variant de 40 à 80 dollars, pour le simple plaisir de la découverte. À quand au Liban ?
Pour les libanais de passage en France tentés par l’aventure, quelques pistes :
newfriendstable.blogspot.com ;
www.lunchintheloft.com ;
www.thelittlepariskitchen.com
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