La Banque mondiale (BM) a classé le Liban au 96e rang en termes de performance de la logistique parmi 155 pays dans le monde et à la douzième place parmi 19 pays arabes.

L’indicateur de la performance logistique (IPL) élaboré par l’institution mondiale est un indicateur composite regroupant six sous-indices couvrant les procédures douanières, les coûts de logistique, la qualité de l’infrastructure, la capacité à suivre les cargaisons et la rapidité à atteindre une destination. L’IPL est ainsi un indicateur évaluant les lacunes qui sévissent dans certains pays quant à leur logistique, notamment entre les partenaires commerciaux.

Le questionnaire effectué par la BM attribue à chaque indice et à l’indicateur un score compris entre 1 et 5, 1 étant la plus mauvaise performance. Il est à noter que le Liban s’était classé à la 33e place mondiale et à la troisième place régionale dans l’étude menée par la BM en 2010.

Par ailleurs, le pays du Cèdre s’est rangé à la 26e place parmi 37 pays à revenus moyens-supérieurs (PRMS), alors qu’il était arrivé quatrième en 2010 et 21e en 2007.

Dans le monde, le Liban est arrivé juste avant le Togo, la République d’Afrique centrale et la Macédoine, tandis qu’il s’est classé derrière la Russie, le Salvador et la Guinée-Bisau. Parmi les PRMS, le Liban est arrivé avant la Macédoine et le Venezuela, mais derrière la Russie et le Belarus.

La BM a ainsi attribué un score de 2,58 points au Liban, un chiffre en baisse de 22,8% par rapport aux 3,34 points obtenus par le pays du Cèdre en 2010. Il est en outre important de souligner que la performance libanaise se situe en dessous de la moyenne mondiale de 2,87 points, de celle des PRMS de 2,79 points et de celle des pays arabes avec 2,74 points.

Plus en détail, le Liban s’est classé devant le Népal, mais derrière la Jamaïque en ce qui concerne le sous-indice relatif aux douanes. Dans la région, le pays du Cèdre s’est rangé devant le Soudan, mais après l’Algérie. A savoir que cette sous-catégorie reflète l’efficacité des procédures douanières et autres procédures frontalières. Par ailleurs, le Liban s’est classé avant le Paraguay, mais derrière l’Azerbaïdjan en ce qui concerne le sous-indice relatif aux infrastructures. Il est arrivé avant la Mauritanie, mais derrière la Jordanie d’un point de vue régional. Cette sous-catégorie des infrastructures mesure la qualité des transports, et de l’infrastructure informatique et technologique.

Pour ce qui est de la performance des marchandises, le Liban est arrivé devant le Honduras, mais après la Lettonie dans le classement. Dans la région, il s’est classé avant l’Algérie, mais après le sultanat d’Oman. Cette sous-catégorie mesure la facilité et les coûts d’expédier des marchandises. D’autre part, en ce qui concerne la sous-catégorie de l’efficacité de la logistique, le Liban est arrivé avant le Monténégro, mais après le Kenya, tandis qu’il s’est classé avant le Soudan et après la Syrie parmi les pays arabes.

En parallèle, il est à noter que le Liban s’est classé devant le Salvador et après le Pakistan en ce qui concerne le pistage de la marchandise. Finalement, en ce qui concerne la rapidité avec laquelle les marchandises arrivent à destination, le Liban est arrivé avant le Koweït, mais après le sultanat d’Oman dans la région.