Le Liban a été classé à la 81e place parmi 146 pays dans le monde et au neuvième rang parmi 15 pays de la région MENA en termes d'économie du savoir, selon une étude de la Banque mondiale (BM).

Le Liban a perdu cinq points dans le classement mondial de la BM, mais conserve le même rang parmi les pays de la région par rapport à la précédente étude.

L’indice évalue le niveau global de développement d’un pays à travers son économie du savoir.

Il est calculé par la moyenne de quatre sous-indices, chacun constituant un pilier de l’économie de la connaissance, notamment l’incitation économique et le régime institutionnel (EIR en anglais), l’innovation et l’utilisation des nouvelles technologies (NTIC).

Les scores attribués vont de 0 à 10.

Le score du Liban a reculé, passant de 4,81 lors de la dernière étude à 4,56 en 2012, une note égale à la moyenne des pays de la région MENA.

Le Liban a été dépassé par l’Azerbaïdjan et la Guyane dans le classement mondial, alors qu'il a devancé l’Albanie et la Mongolie.

Le premier sous-indice EIR évalue les éléments favorisant une utilisation efficace des connaissances existantes et nouvelles et l’essor de l’entrepreneuriat. Dans cette catégorie, le Liban est arrivé à la 79e position du classement mondial, avec un score de 4,28, une performance inférieure à la moyenne des pays de la région MENA (4,91).

La position du Liban a ainsi reculé de quatre rangs par rapport à la précédente étude.

Le second sous-indice concernant l’utilisation des NTIC est considéré comme « efficace » lorsqu’il implique des entreprises, centres de recherches, think tanks, consultants et autres organisations permettant de créer de nouvelles solutions techniques. Dans cette sous-catégorie, le Liban s’est vu attribuer la note de 4,86, le hissant à la 71e position mondiale, en progrès par rapport au 77e rang de 2011.