La principale actualité de la BLC cette année, c’est la création en mars dernier de la banque d’investissement du groupe, BLC Invest. Les services proposés vont du private equity aux prêts syndiqués pour les entreprises et la banque souhaite se positionner sur de gros projets d’investissement, de fusion et d’acquisition dans la région. Elle prévoit de prendre des parts soit directement dans des sociétés, soit à travers des fonds d’investissement.
« Notre stratégie est de faire de la BLC Invest la porte d’entrée du groupe sur l’étranger », explique le PDG Maurice Sehnaoui. Dans cette optique, le groupe vient d’ouvrir un bureau de représentation à Abou Dhabi qui va aussi couvrir Dubaï et se lance dans des projets en Irak, marché prioritaire dans la stratégie d’expansion.
« En quatre mois d’activité, nous avons déjà une quinzaine de clients corporate », se félicite-t-il. L’activité sera minoritaire au Liban, même si la quinzaine de salariés restera basée à Beyrouth. « Il est plus facile de recruter des profils compétents ici », remarque Maurice Sehnaoui.
Du côté du groupe, les bénéfices ont chuté de près de 36 %, principalement à cause de la baisse de 89 % des gains sur les actifs immobilisés et de la hausse des coûts salariaux. Tous les autres résultats sont dans le vert : les dépôts et les crédits sont en hausse d’environ 8 %, avec une légère prépondérance des crédits aux entreprises par rapport aux particuliers.
Par ailleurs, le taux de dollarisation est légèrement en dessous de la moyenne sectorielle, à 62,5 % fin juin.
Actuellement, le réseau regroupe 35 agences disséminées dans le pays. La BLC Bank est également bien implantée à Chypre, où la filiale possède 19 agences.

Bénéfices nets consolidés : 15,5 millions de dollars (-35,9 %, juin 2011/juin 2012)
Actifs : 4,7 milliards de dollars (+5,4 %, de janvier à juin 2012)
Dépôts : 3,9 milliards de dollars (+8,6 %, de janvier à juin 2012)