François Bassil n’est pas optimiste. Le président de la Byblos Bank prévoit une chute des profits du secteur bancaire d’au moins 20 % cette année. Comme ses concurrents, il se prépare donc en 2013 à une année d’observation et de consolidation des activités. Et comme ses concurrents, il a l’œil sur l’expansion de son groupe, qui possède 78 agences au Liban.
Hors des frontières, la Byblos Bank a étoffé son réseau d’agences en Irak, joignant Bassora aux structures existantes de Bagdad et d’Erbil. Ce développement vient s’ajouter à l’agence de Chypre et aux deux bureaux de représentation à Lagos (Nigeria) et Abou Dhabi. Les filiales sont également réparties sur plusieurs continents.
En Europe, outre un réseau de banque universelle en Arménie, le centre est à Bruxelles avec des agences à Paris et Londres. L’activité est consacrée aux services de financement du commerce. Au Soudan, le groupe a investi dans une banque islamique, qui « en dépit de la partition du pays affiche des résultats très satisfaisants », note François Bassil. Il s’est également implanté au RDCongo. « À l’étranger, nous n’avons pas beaucoup de services de banque de détail, ce sont surtout des lettres de crédit pour les entreprises et des financements d’industries », explique-t-il. Mais le point noir cette année est la filiale implantée en Syrie avec ses onze agences. La nécessité de provisionnement (23,11 millions de dollars nets) affecte en partie les bénéfices de tout le groupe. Si les profits depuis juin 2011 accusent un recul de 4,3 %, depuis janvier 2012 il n’est que de 0,08 %. La banque maintient néanmoins sa structure en attendant une embellie de la situation. Même démarche d’attente en Égypte, où la Byblos Bank envisage de développer ses activités.
« Nous réfléchirons à de nouvelles licences en Égypte si la situation se stabilise », dit François Bassil.
Hors des frontières, la Byblos Bank a étoffé son réseau d’agences en Irak, joignant Bassora aux structures existantes de Bagdad et d’Erbil. Ce développement vient s’ajouter à l’agence de Chypre et aux deux bureaux de représentation à Lagos (Nigeria) et Abou Dhabi. Les filiales sont également réparties sur plusieurs continents.
En Europe, outre un réseau de banque universelle en Arménie, le centre est à Bruxelles avec des agences à Paris et Londres. L’activité est consacrée aux services de financement du commerce. Au Soudan, le groupe a investi dans une banque islamique, qui « en dépit de la partition du pays affiche des résultats très satisfaisants », note François Bassil. Il s’est également implanté au RDCongo. « À l’étranger, nous n’avons pas beaucoup de services de banque de détail, ce sont surtout des lettres de crédit pour les entreprises et des financements d’industries », explique-t-il. Mais le point noir cette année est la filiale implantée en Syrie avec ses onze agences. La nécessité de provisionnement (23,11 millions de dollars nets) affecte en partie les bénéfices de tout le groupe. Si les profits depuis juin 2011 accusent un recul de 4,3 %, depuis janvier 2012 il n’est que de 0,08 %. La banque maintient néanmoins sa structure en attendant une embellie de la situation. Même démarche d’attente en Égypte, où la Byblos Bank envisage de développer ses activités.
« Nous réfléchirons à de nouvelles licences en Égypte si la situation se stabilise », dit François Bassil.
Bénéfices nets consolidés : 80,4 millions de dollars (-4,3 %, juin 2011/juin 2012) Actifs : 16,6 milliards de dollars (stable de janvier à juin 2012) Dépôts : 13,3 milliards de dollars (+3,5 %, de janvier à juin 2012) |