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Depuis plus d’un an, le nombre de restaurants ne cesse d’augmenter dans les Souks de Beyrouth. Actuellement, 15 enseignes sont réparties dans les différentes ruelles de ce centre commercial. Ce chiffre a doublé au cours des 12 derniers mois. L’inauguration de la phase 2 des Souks avec ses cinémas, ses franchises issues de la restauration rapide devrait renforcer le poids de cette adresse fréquentée par un public varié.
La restauration dans le secteur Foch-Allenby doit son salut au boom des pubs au nord de la rue Uruguay. Longtemps abandonnée, cette rue a connu une nouvelle vie sous l’impulsion de Solidere qui en a fait la destination des noctambules BCBG de Beyrouth. Avec une dizaine d’enseignes, l’initiative est une réussite et a permis de tirer les loyers vers le haut. Autour de la place Samir Kassir, le mètre carré est affiché autour de 1 000 dollars annuel, alors que les locaux au sud de la rue Uruguay n’arrivent pas à se louer à 500 dollars le m2.
Les belles années de la rue Maarad sont derrière elle. Cet axe reste très touristique et offre un cadre architectural élégant avec ses arcades. Toutefois, sa structure commerciale s’appauvrit en termes de qualité avec la multiplication de la restauration rapide dominée par des snacks libanais et des cafés à narguilé. Si la rue Maarad survit et maintient son leadership, les rues Ahdab et Omari sont à la peine. Les fermetures s’y succèdent. Les loyers y sont en baisse et devraient varier de 700 à 800 dollars le m2. Constat plus alarmant du côté de la rue Toubia Aoun où les loyers ne devraient pas dépasser 500 dollars par m2.
Malgré un nombre limité d’enseignes, la région de Minet el-Hosn s’impose progressivement comme une adresse raffinée avec des enseignes comme Cocteau ou Balthus qui séduisent le jour le milieu d’affaires et la nuit l’élite locale. Les loyers sont à la hausse et frôlent la barre des 1 000 dollars le m2.
