Un article du Dossier
Le design libanais se forge une identité

Cette usine, c’est l’atout de la marque. Dimitri Saddi l’a héritée de son père, propriétaire de Saddi Metal. Elle lui permet aujourd’hui d’employer une cinquantaine d’ingénieurs et d’ouvriers qui se relaient sur plus de 1 200 m2 pour fabriquer à la main ou à l’aide de grosses machines allemandes les créations luminaires. Un processus de production quasi industriel qui leur aura notamment permis de réaliser l’éclairage d’un centre commercial koweïtien sur plus de trois kilomètres de luminaires. PSLAB rejette pourtant l’idée d’une production de masse et mise sur des projets uniques où tout est chaque fois un recommencement. Chaque produit est vendu selon une grille de prix au mètre carré, incluant les visites sur le site, le design, la création d’un prototype et la production (selon les matériaux et la technique utilisée).
L’ancrage local de l’entreprise ne l’empêche pas d’être présente à travers le monde, notamment grâce à ces bureaux décentralisés à Helsinki, Stuttgart, Bologne ou Singapour. Aujourd’hui, 40 % des projets sont à destination de l’Europe, 60 % au Moyen-Orient, même si le design est créé dans sa totalité au Liban.
À l’avenir, la compagnie compte élargir le champ de ses compétences afin de proposer des projets d’aménagement d’un espace donné et de créer l’ambiance d’un espace dans son intégralité sans se limiter aux luminaires.