Un article du Dossier
Cinéma libanais : comment entrer dans la cour des grands ?
Karim Ghorayeb est directeur de la photographie depuis quatre ans. Un métier passion qui lui permet de jouer avec la lumière et les couleurs d’un film.
Karim participe régulièrement à des séminaires animés par des chefs opérateurs confirmés, « car les techniques évoluent rapidement aujourd’hui ». Une manière aussi pour lui de se confronter aux autres. Car la personnalité et le caractère sont des aspects importants de travail à mi-chemin entre le technique et l’artistique. « Malgré toutes les avancées technologiques, il y a toujours un homme derrière la caméra et chacun a son œil, chacun appréhende différemment un même scenario. » Le directeur de la photographie de la trilogie “Le Parrain” a particulièrement inspiré Karim Gorayeb. « J’ai lu qu’il s’était laissé beaucoup influencer par le tournage, les acteurs. Résultat, la lumière de ce film est restée très célèbre et marque une partie de son identité. » S’il faut bien sûr préparer en amont les scènes et le matériel nécessaire, Karim se laisse donc également guider par l’atmosphère du tournage. Il est en collaboration constante avec le réalisateur et le décorateur afin de donner une unité au film. Avide d’apprendre avec chaque nouveau projet, ce jeune “chef op” apprécie ce métier qui attire de plus en plus de monde.