Un article du Dossier
Cinéma libanais : comment entrer dans la cour des grands ?
En 1984, en France, le Centre national du cinéma (CNC) crée le Fonds sud cinéma pour développer la collaboration avec les réalisateurs des pays du Sud. Plus de 500 longs-métrages ont ainsi reçu l’aide du CNC depuis la création du fonds, dont 70 au Moyen-Orient. “Caramel” de Nadine Labaki, “Falafel” de Michel Kammoum ou “Terra Incognita” de Ghassan Salhab comptent parmi les films soutenus.
Depuis 2012, l’instrument a évolué. Il a été rebaptisé “Aide aux cinémas du monde”, une manière d’étendre son aire géographique et de renforcer le dispositif de soutien aux coproductions internationales en langues étrangères. Le budget total de l’aide s’est élevé, en 2012, à 6 millions d’euros (7,8 millions de dollars). Chaque année, quatre ou cinq sessions sont organisées et 40 à 60 projets sont soutenus.
Pour l’obtenir, le réalisateur doit répondre à plusieurs conditions. L’une des plus contraignantes pour les réalisations libanaises est de déposer un dossier de candidature avant le début des prises de vue. « Souvent ici le tournage commence avant même que le budget soit bouclé », explique Tancrède de la Morinerie, attaché audiovisuel régional à l’Institut français de Beyrouth.
Parmi les autres conditions, la nécessité de verser l’aide à une société de production française dans le cadre d’une coproduction avec l’étranger. L’œuvre doit être un long-métrage, réalisé par un ressortissant étranger et tourné hors de France avec pour langue de tournage la langue du réalisateur ou du pays de tournage.
Il existe deux sortes d’aides. L’une, aide à la création, accordée avant la réalisation est plafonnée à 250 000 euros (325 000 dollars) et ne peut excéder les 50 % des financements apportés par le coproducteur français. L’aide à la finition est accordée après réalisation et est plafonnée à 50 000 euros (65 000 dollars) par projet.
Une part des dépenses de production doit être effectuée sur le territoire français dans une proportion au minimum égale à 50 % de l’aide.
Parallèlement à l’Aide aux cinémas du monde, le CNC débloque une avance sur recettes à destination de films majoritairement en français dont le réalisateur a la double nationalité ou réside en France. Une aide plus compliquée à recevoir.
Depuis 2012, l’instrument a évolué. Il a été rebaptisé “Aide aux cinémas du monde”, une manière d’étendre son aire géographique et de renforcer le dispositif de soutien aux coproductions internationales en langues étrangères. Le budget total de l’aide s’est élevé, en 2012, à 6 millions d’euros (7,8 millions de dollars). Chaque année, quatre ou cinq sessions sont organisées et 40 à 60 projets sont soutenus.
Pour l’obtenir, le réalisateur doit répondre à plusieurs conditions. L’une des plus contraignantes pour les réalisations libanaises est de déposer un dossier de candidature avant le début des prises de vue. « Souvent ici le tournage commence avant même que le budget soit bouclé », explique Tancrède de la Morinerie, attaché audiovisuel régional à l’Institut français de Beyrouth.
Parmi les autres conditions, la nécessité de verser l’aide à une société de production française dans le cadre d’une coproduction avec l’étranger. L’œuvre doit être un long-métrage, réalisé par un ressortissant étranger et tourné hors de France avec pour langue de tournage la langue du réalisateur ou du pays de tournage.
Il existe deux sortes d’aides. L’une, aide à la création, accordée avant la réalisation est plafonnée à 250 000 euros (325 000 dollars) et ne peut excéder les 50 % des financements apportés par le coproducteur français. L’aide à la finition est accordée après réalisation et est plafonnée à 50 000 euros (65 000 dollars) par projet.
Une part des dépenses de production doit être effectuée sur le territoire français dans une proportion au minimum égale à 50 % de l’aide.
Parallèlement à l’Aide aux cinémas du monde, le CNC débloque une avance sur recettes à destination de films majoritairement en français dont le réalisateur a la double nationalité ou réside en France. Une aide plus compliquée à recevoir.