Le contexte d’incertitude politique et sécuritaire qui a prévalu en 2012 ne s’est pas traduit par une détérioration de la situation monétaire du Liban. La Banque centrale a continué d’accumuler des réserves : fin décembre, les réserves brutes en devises s’élèvent à 32,2 milliards de dollars, contre 30,8 milliards en 2011. Elle a également renforcé ses avoirs extérieurs qui ont connu leur croissance la plus élevée depuis trois ans (11 %) pour atteindre 35,7 milliards de dollars. Ils couvrent 83,7 % de la masse monétaire en livres et permettent d’assurer 20,3 mois d’importations. Cela rassure les marchés quant à la capacité de la BDL à défendre l’ancrage nominal du taux de change.
Le marché des changes a connu des conversions nettes en faveur de la livre se traduisant par une diminution de la dollarisation des dépôts : elle est passée de 65,9 % fin 2011 à 64,8 % fin décembre. Par conséquent, la masse monétaire en livres (M2) a progressé de 4 268 millions de dollars en 2012 alors qu’elle avait diminué de 503 millions l’année précédente ; près de 85 % de cette hausse est liée à la croissance des dépôts en livres.
La dynamique du marché monétaire est donc restée stable. La masse monétaire au sens large (M3) a progressé au même rythme que l’année précédente (7 %) pour atteindre 104 milliards de dollars en décembre 2012. Si l’on inclut le portefeuille de bons du Trésor en livres détenu par le public, s’élevant à 5,2 milliards de dollars en décembre (+1,2 % contre -1,5 % en 2001), la progression de la masse monétaire M4 s’élève quant à elle à 6,7 % en 2012.
L’augmentation des créances bancaires nettes sur le secteur public (2,4 milliards de dollars hors différences de changes) conjuguée à une croissance des créances bancaires nettes sur le secteur privé (3,7 milliards de dollars) et à une diminution de 1,6 milliard de dollars des avoirs extérieurs nets – excluant l’or – s’est traduite par une création monétaire de l’ordre de 4,5 milliards de dollars.
En parallèle, les taux d’intérêt ont connu une légère hausse sur l’année. Si le taux au jour le jour en livres est resté inchangé à 2,75 %, les rendements moyens des bons du Trésor ont tous connu une augmentation d’environ un demi-point de base. C’est précisément le cas pour les bons à trois mois dont les rendements atteignent 4,43 % tandis que ceux des bons à six mois, un an, deux ans, trois ans et cinq ans passent respectivement à 4,99 %, 5,35 %, 5,93 %, 6,61 % et 6,74%.
Le marché des changes a connu des conversions nettes en faveur de la livre se traduisant par une diminution de la dollarisation des dépôts : elle est passée de 65,9 % fin 2011 à 64,8 % fin décembre. Par conséquent, la masse monétaire en livres (M2) a progressé de 4 268 millions de dollars en 2012 alors qu’elle avait diminué de 503 millions l’année précédente ; près de 85 % de cette hausse est liée à la croissance des dépôts en livres.
La dynamique du marché monétaire est donc restée stable. La masse monétaire au sens large (M3) a progressé au même rythme que l’année précédente (7 %) pour atteindre 104 milliards de dollars en décembre 2012. Si l’on inclut le portefeuille de bons du Trésor en livres détenu par le public, s’élevant à 5,2 milliards de dollars en décembre (+1,2 % contre -1,5 % en 2001), la progression de la masse monétaire M4 s’élève quant à elle à 6,7 % en 2012.
L’augmentation des créances bancaires nettes sur le secteur public (2,4 milliards de dollars hors différences de changes) conjuguée à une croissance des créances bancaires nettes sur le secteur privé (3,7 milliards de dollars) et à une diminution de 1,6 milliard de dollars des avoirs extérieurs nets – excluant l’or – s’est traduite par une création monétaire de l’ordre de 4,5 milliards de dollars.
En parallèle, les taux d’intérêt ont connu une légère hausse sur l’année. Si le taux au jour le jour en livres est resté inchangé à 2,75 %, les rendements moyens des bons du Trésor ont tous connu une augmentation d’environ un demi-point de base. C’est précisément le cas pour les bons à trois mois dont les rendements atteignent 4,43 % tandis que ceux des bons à six mois, un an, deux ans, trois ans et cinq ans passent respectivement à 4,99 %, 5,35 %, 5,93 %, 6,61 % et 6,74%.