Les résultats nets des banques Alpha, les 13 banques du Liban dont les dépôts excèdent 2 milliards de dollars, ont augmenté de 15,5% entre le premier trimestre 2012 et le premier trimestre 2013. Cette progression des résultats nets dont 87,5% sont réalisés au Liban rompt avec la tendance 2011 et 2010. L’augmentation des résultats étant supérieure à celle des actifs, elle a donc entrainé une hausse de 0,7 point du taux de rentabilité qui est passé à 1,08% au premier trimestre 2012.
Le bilan consolidé des banques a augmenté de 2,2% sur le premier trimestre, principalement grâce à l’augmentation des dépôts (+2,2%) et en particulier celle des dépôts domestiques (+3,4%) majoritairement libellés en devise. A l’inverse les dépôts des non résidents ont chuté de 1,9% sur la période.
Les prêts aux clients ont augmenté de 3,6% sur le premier trimestre sans pour autant affecter le niveau liquidité, qui se maintient à 32% du total des dépôts, ou la qualité des actifs : la part des créances douteuses sur le total des prêts a même baissé de 6,28% à 6,18% sur la période, de plus ces créances sont en grande partie provisionnées (couverture de 78,7%).
Ces résultats ne s’expliquent pas par l’amélioration des marges sur les taux d’intérêt mais par une baisse du coût du crédit: les marges sur les intérêts ont décru de 2% à 1,87%, le spread a baissé de 0,11 point et la part des autres revenus sur le total des actifs a lui aussi baissé. En revanche, le coût du crédit a baissé de 12,4% à 7,7% et a amélioré le taux de profit des banques libanaises de 32,7% à 36,7%.
Le bilan consolidé des banques a augmenté de 2,2% sur le premier trimestre, principalement grâce à l’augmentation des dépôts (+2,2%) et en particulier celle des dépôts domestiques (+3,4%) majoritairement libellés en devise. A l’inverse les dépôts des non résidents ont chuté de 1,9% sur la période.
Les prêts aux clients ont augmenté de 3,6% sur le premier trimestre sans pour autant affecter le niveau liquidité, qui se maintient à 32% du total des dépôts, ou la qualité des actifs : la part des créances douteuses sur le total des prêts a même baissé de 6,28% à 6,18% sur la période, de plus ces créances sont en grande partie provisionnées (couverture de 78,7%).
Ces résultats ne s’expliquent pas par l’amélioration des marges sur les taux d’intérêt mais par une baisse du coût du crédit: les marges sur les intérêts ont décru de 2% à 1,87%, le spread a baissé de 0,11 point et la part des autres revenus sur le total des actifs a lui aussi baissé. En revanche, le coût du crédit a baissé de 12,4% à 7,7% et a amélioré le taux de profit des banques libanaises de 32,7% à 36,7%.