Après deux ans de négociations, la Fédération des syndicats des employés de banque (FSEB) et l’Association des banques du Liban (ABL) ont trouvé un terrain d’entente. En voici les points principaux.
Toujours 16 mois de salaire
Considérés par Georges Hajj, président de la fédération, comme « le seul privilège dont les employés de banque profitent encore », les 16 mois de salaire étaient non négociables pour la fédération. L’ABL, qui voulait revenir à 12 mois de salaire, considérait cet avantage comme un coût supplémentaire trop important pour les banques de petites tailles.
L’article 8 de la convention de 2008 a finalement été maintenu et les banques devront verser les salaires sur une base de 16 mois.
Grille des salaires revalorisée
Patronat et syndicat se sont mis d’accord sur l’augmentation du salaire minimum des employés nouvellement recrutés défini par catégorie et par grade (voir tableau). Le salaire minimum oscillera entre 485 dollars pour un technicien de grade A à 1 865 dollars pour un cadre de grade C. Les banques sont libres de définir les critères d’appartenance à un grade.
Des augmentations annuelles sont prévues par la convention et définies à hauteur de 3 % du total des salaires payés sur l’année pour les cadres. Les banques toujours sont libres de définir le montant des majorations supplémentaires.
Maintien des 35 heures de travail hebdomadaire
Le temps de travail hebdomadaire reste inchangé : comme dans la convention de 2008, il a été arrêté à 35 heures hebdomadaires, avec la possibilité d’ajouter sept heures non rémunérées par semaine réparties pour chaque banque selon ses besoins et son règlement interne. Au-delà, les banques restent libres d’augmenter de manière permanente la charge horaire de leurs employés sous la forme d’heures supplémentaires rémunérées.
+30 à 50 % pour les indemnités de scolarité
Les indemnités de scolarité ont été revalorisées (voir tableau).
• Écoles publiques : 2 000 dollars par an et par enfant, +50 % par rapport à l’ancienne convention.
• Écoles privées : 2 335 dollars par an et par enfant, +27 % par rapport à l’ancienne convention.
• Université libanaise : 2 000 dollars par an et par enfant, +50 % par rapport à l’ancienne convention.
• Universités privées : 3 665 dollars, +50 % par rapport à l’ancienne convention.
Couverture santé postretraite
Les banques garantissaient (article 49, convention de 2008) aux employés prenant leur retraite la continuité de leur assurance hospitalisation. À leur retraite, ces derniers doivent cependant assumer les cotisations par eux-mêmes. L’assureur ne peut pas exiger d’examens médicaux particuliers ; il ne peut pas non plus refuser de les assurer au motif de maladies chroniques.
Cet acquis reste inchangé dans la nouvelle convention : les banques restant libres de choisir pour ce service entre la mutuelle, mise en place par la FSEB, et des compagnies privées.
Petite nouveauté toutefois dans la nouvelle convention : les époux des employées pourront également bénéficier de l’assurance hospitalisation.
Congés payés
Certains points de la convention collective n’ont pas fait l’objet de négociations et sont donc reconduits. Les congés annuels varient par exemple de 15 à 25 jours ouvrables suivant l’ancienneté de l’employé, alors que le droit du travail ne garantit que 15 jours. Quant aux congés maternité, ils sont de sept semaines suivant les conditions stipulées dans le code du travail. Ce dernier prévoit également une indemnité de déplacement fixée à 8 000 LL par jour alors que la convention fixe une indemnité allant de 8 000 LL à la valeur mensuelle d’un bidon de 20 litres d’essence.
Considérés par Georges Hajj, président de la fédération, comme « le seul privilège dont les employés de banque profitent encore », les 16 mois de salaire étaient non négociables pour la fédération. L’ABL, qui voulait revenir à 12 mois de salaire, considérait cet avantage comme un coût supplémentaire trop important pour les banques de petites tailles.
L’article 8 de la convention de 2008 a finalement été maintenu et les banques devront verser les salaires sur une base de 16 mois.
Grille des salaires revalorisée
Patronat et syndicat se sont mis d’accord sur l’augmentation du salaire minimum des employés nouvellement recrutés défini par catégorie et par grade (voir tableau). Le salaire minimum oscillera entre 485 dollars pour un technicien de grade A à 1 865 dollars pour un cadre de grade C. Les banques sont libres de définir les critères d’appartenance à un grade.
Des augmentations annuelles sont prévues par la convention et définies à hauteur de 3 % du total des salaires payés sur l’année pour les cadres. Les banques toujours sont libres de définir le montant des majorations supplémentaires.
Maintien des 35 heures de travail hebdomadaire
Le temps de travail hebdomadaire reste inchangé : comme dans la convention de 2008, il a été arrêté à 35 heures hebdomadaires, avec la possibilité d’ajouter sept heures non rémunérées par semaine réparties pour chaque banque selon ses besoins et son règlement interne. Au-delà, les banques restent libres d’augmenter de manière permanente la charge horaire de leurs employés sous la forme d’heures supplémentaires rémunérées.
+30 à 50 % pour les indemnités de scolarité
Les indemnités de scolarité ont été revalorisées (voir tableau).
• Écoles publiques : 2 000 dollars par an et par enfant, +50 % par rapport à l’ancienne convention.
• Écoles privées : 2 335 dollars par an et par enfant, +27 % par rapport à l’ancienne convention.
• Université libanaise : 2 000 dollars par an et par enfant, +50 % par rapport à l’ancienne convention.
• Universités privées : 3 665 dollars, +50 % par rapport à l’ancienne convention.
Couverture santé postretraite
Les banques garantissaient (article 49, convention de 2008) aux employés prenant leur retraite la continuité de leur assurance hospitalisation. À leur retraite, ces derniers doivent cependant assumer les cotisations par eux-mêmes. L’assureur ne peut pas exiger d’examens médicaux particuliers ; il ne peut pas non plus refuser de les assurer au motif de maladies chroniques.
Cet acquis reste inchangé dans la nouvelle convention : les banques restant libres de choisir pour ce service entre la mutuelle, mise en place par la FSEB, et des compagnies privées.
Petite nouveauté toutefois dans la nouvelle convention : les époux des employées pourront également bénéficier de l’assurance hospitalisation.
Congés payés
Certains points de la convention collective n’ont pas fait l’objet de négociations et sont donc reconduits. Les congés annuels varient par exemple de 15 à 25 jours ouvrables suivant l’ancienneté de l’employé, alors que le droit du travail ne garantit que 15 jours. Quant aux congés maternité, ils sont de sept semaines suivant les conditions stipulées dans le code du travail. Ce dernier prévoit également une indemnité de déplacement fixée à 8 000 LL par jour alors que la convention fixe une indemnité allant de 8 000 LL à la valeur mensuelle d’un bidon de 20 litres d’essence.