« La stratégie d’expansion locale de la BBAC consiste à ouvrir deux à trois nouvelles agences par an », explique Ghassan Assaf, son PDG. À ce jour, la banque compte 37 agences et 52 distributeurs de billets à travers le pays. En janvier et avril, deux agences ont été inaugurées dans les quartiers de Chiyah et Bliss. Deux nouvelles ouvertures sont prévues d’ici à la fin de l’année, l’une en octobre à Badaro et l’autre en décembre ou janvier 2014 à Hazmié. Une extension géographique qui lui permet de développer sa politique de prêts aux particuliers notamment dans l’habitat. Au premier semestre 2013, la banque a enregistré une hausse de 9 % de ses crédits (contre 7 % sur la même période en 2012). Dans le cadre de sa campagne “Mazroukeh ?”, la BBAC a lancé un prêt en livres libanaises s’adressant aux clients qui souhaitent acheter, construire ou restaurer une maison. Un produit qui permet d’emprunter jusqu’à 800 millions de livres libanaises, avec un taux d’intérêt de 3,99 %, au lieu de 5,42 %, pour la première année et une période de remboursement de 30 ans. Sur le plan régional, la BBAC met l’accent sur l’Irak, tout en consolidant ses positions dans les pays où elle est déjà implantée : Chypre et Abou Dhabi. « La croissance économique de l’Irak implique des investissements en matière de reconstruction, de réhabilitation des infrastructures et de diversification des sources de revenus du pays, explique Ghassan Assaf. Nous souhaitons y prendre part. » Déjà présente à Erbil et Bagdad, la BBAC a prévu de nouvelles ouvertures dans d’autres régions du pays, dit le PDG de la banque sans préciser encore lesquelles.