L'agence de notation américaine Standard & Poor's (S&P) a revu à la baisse la notation du crédit à long terme des trois banques libanaises Bank Audi SAL–Audi Saradar Group, BankMed, et Blom Bank, la faisant passer de B à B-, avec une perspective "négative".
S&P avait précédemment dégradé à B- la dette souveraine du Liban sur le long et court terme, et conservé la perspective "négative".
"Malgré la diversification régionale des trois banques (...), elles demeurent exposées à leur environnement opérationnel local, notamment à la dette souveraine", relève S&P dans son communiqué.
"S&P pourrait encore revoir à la baisse la note des trois banques si la situation économique et politique se détériore davantage au point de porter atteinte à la croissance des dépôts ou aux flux de capitaux vers les banques", ajoute l’agence de notation.
Le secrétaire général de l’Association des banques (ABL), Makram Sader, a souligné que la nouvelle notation des banques n’avait aucun impact sur le secteur bancaire libanais.
"La notation n’est pas basée sur la solidité des banques ou leurs performances mais sur la note du pays », a déclaré Makram Sader au journal an-Nahar, accusant les politiciens d’être responsables de la détérioration de la situation économique et financière au Liban.
"Nous espérions que les banques libanaises seraient distinguées pour les efforts déployés pour renforcer le secteur, mais elles sont punies à cause la performance de l’Etat", a-t-il ajouté.
S&P avait précédemment dégradé à B- la dette souveraine du Liban sur le long et court terme, et conservé la perspective "négative".
"Malgré la diversification régionale des trois banques (...), elles demeurent exposées à leur environnement opérationnel local, notamment à la dette souveraine", relève S&P dans son communiqué.
"S&P pourrait encore revoir à la baisse la note des trois banques si la situation économique et politique se détériore davantage au point de porter atteinte à la croissance des dépôts ou aux flux de capitaux vers les banques", ajoute l’agence de notation.
Le secrétaire général de l’Association des banques (ABL), Makram Sader, a souligné que la nouvelle notation des banques n’avait aucun impact sur le secteur bancaire libanais.
"La notation n’est pas basée sur la solidité des banques ou leurs performances mais sur la note du pays », a déclaré Makram Sader au journal an-Nahar, accusant les politiciens d’être responsables de la détérioration de la situation économique et financière au Liban.
"Nous espérions que les banques libanaises seraient distinguées pour les efforts déployés pour renforcer le secteur, mais elles sont punies à cause la performance de l’Etat", a-t-il ajouté.