Bordeaux – Médoc
Appellation : Margaux
Château Margaux n’a pas même eu besoin d’attendre le classement de 1855 pour appartenir à la légende bordelaise. Dès 1705, la London Gazette annonçait la première enchère de plus de 230 barriques de “Margose” (prononciation anglaise de Margaux).
Pourtant, lorsque André Mentzelopoulos, propriétaire de l’enseigne Félix Potin, le rachète à ses anciens propriétaires, les Ginestet, en 1977, Château Margaux est en mauvaise passe. Et les Mentzelopoulos passeront plusieurs décennies à le repositionner parmi le meilleur de la production bordelaise.
Corinne, la fille d’André, a pris la suite en 1990, d’abord avec l’aide financière de la famille Agnelli (Fiat). Puis, à partir de 2003, seule.
La modernisation et les transformations qu’elle apporte confortent le vin dans ses qualités, en premier lieu l’opulence et la fraîcheur. Margaux fleure bon un savoureux mélange de cerises noires et de framboises.
Pavillon Rouge, le second vin du domaine, est un remarquable cadet, alors que Pavillon Blanc, issu d’une douzaine d’hectares de sauvignon, s’inscrit parmi les trop rares vins blancs (et les très bons), produits par les grands crus du Médoc.
Parmi les grands millésimes, on évoque le 2000 réputé, de même que le 2005. Mais c’est le 2009 qui emporte la mise : ses créateurs assurent qu’il est sans doute le plus grand Château Margaux depuis 30 ans ! Parmi des millésimes moins reconnus, on peut citer les 2003, 1995 et 1989.
Pourtant, lorsque André Mentzelopoulos, propriétaire de l’enseigne Félix Potin, le rachète à ses anciens propriétaires, les Ginestet, en 1977, Château Margaux est en mauvaise passe. Et les Mentzelopoulos passeront plusieurs décennies à le repositionner parmi le meilleur de la production bordelaise.
Corinne, la fille d’André, a pris la suite en 1990, d’abord avec l’aide financière de la famille Agnelli (Fiat). Puis, à partir de 2003, seule.
La modernisation et les transformations qu’elle apporte confortent le vin dans ses qualités, en premier lieu l’opulence et la fraîcheur. Margaux fleure bon un savoureux mélange de cerises noires et de framboises.
Pavillon Rouge, le second vin du domaine, est un remarquable cadet, alors que Pavillon Blanc, issu d’une douzaine d’hectares de sauvignon, s’inscrit parmi les trop rares vins blancs (et les très bons), produits par les grands crus du Médoc.
Parmi les grands millésimes, on évoque le 2000 réputé, de même que le 2005. Mais c’est le 2009 qui emporte la mise : ses créateurs assurent qu’il est sans doute le plus grand Château Margaux depuis 30 ans ! Parmi des millésimes moins reconnus, on peut citer les 2003, 1995 et 1989.
Anthony Karam Fondateur Le Comptoir, vins fins et spiritueux « De tous les premiers crus du Médoc, Margaux est celui qui s’occupe le plus d’équilibre. Toute sa magie est là, dans ce souci sans cesse renouvelé, qui le maintient à part entre la finesse des saint-julien et la puissance des pauillac. Les grandes années sont des monuments de complexité et de délicatesse, et même les plus petits millésimes fascinent par leur subtilité. Une leçon de vie. » |