Bordeaux – Médoc
Appellation : Pauillac
Dans la famille Rothschild, je voudrais… Philippine de Rothschild, propriétaire, avec ses enfants, de Château Mouton-Rothschild.
À la mort de son père, le baron Philippe, en 1988, cette ancienne comédienne, au caractère bien trempé, reprend le vignoble et perfectionne l’œuvre de son père : car si ce Brane-Mouton, ainsi que le domaine s’appelait autrefois, existe depuis 1853, c’est surtout à partir de son père, Philippe, qui en a pris les rênes en 1922, qu’il accède pleinement à la reconnaissance internationale.
En 1945, le baron crée la fameuse étiquette avec le V de la victoire, illustrée par Philippe Jullian. Depuis, chaque année, un nouveau peintre réalise la nouvelle étiquette du millésime.
En 1973, il obtient l’impensable : la révision du classement de 1855 et l’accession au rang de premier cru classé. Ce qui lui permet enfin d’afficher cette fameuse devise : « Premier je suis, second je fus, Mouton ne change. »
À partir de 1990, Mouton réduit sa production de moitié et mène une sélection drastique des raisins qui entrent dans ses vins. La création de Petit-Mouton, le second vin, en 1993, contribue d’ailleurs à cette hypersélection. Un nouveau chai est également inauguré en 2013.
Pour l’amateur, ce qui fait Mouton, c’est son nez. Certaines années, assurent les spécialistes, il développe des arômes de café, de moka, qui ne sont pas sans rappeler les odeurs venant des élevages en barriques chauffées.
Parmi les bons millésimes récents : 2012 (à conserver), 2009, 2008 ou 2006.
À la mort de son père, le baron Philippe, en 1988, cette ancienne comédienne, au caractère bien trempé, reprend le vignoble et perfectionne l’œuvre de son père : car si ce Brane-Mouton, ainsi que le domaine s’appelait autrefois, existe depuis 1853, c’est surtout à partir de son père, Philippe, qui en a pris les rênes en 1922, qu’il accède pleinement à la reconnaissance internationale.
En 1945, le baron crée la fameuse étiquette avec le V de la victoire, illustrée par Philippe Jullian. Depuis, chaque année, un nouveau peintre réalise la nouvelle étiquette du millésime.
En 1973, il obtient l’impensable : la révision du classement de 1855 et l’accession au rang de premier cru classé. Ce qui lui permet enfin d’afficher cette fameuse devise : « Premier je suis, second je fus, Mouton ne change. »
À partir de 1990, Mouton réduit sa production de moitié et mène une sélection drastique des raisins qui entrent dans ses vins. La création de Petit-Mouton, le second vin, en 1993, contribue d’ailleurs à cette hypersélection. Un nouveau chai est également inauguré en 2013.
Pour l’amateur, ce qui fait Mouton, c’est son nez. Certaines années, assurent les spécialistes, il développe des arômes de café, de moka, qui ne sont pas sans rappeler les odeurs venant des élevages en barriques chauffées.
Parmi les bons millésimes récents : 2012 (à conserver), 2009, 2008 ou 2006.
Najib N. Moutran Fondateur du cabinet Terroirs Conseils J’ai eu la chance de déguster Mouton 1982 à plusieurs occasions. En 2000, à Pauillac, 2004 à Paris, 2012 à Beyrouth... Toujours aussi charmeur, puissance intacte, longue garde encore envisageable (10 ans). Très fin, mais aussi beaucoup de complexité au nez, confirmée au palais. Arômes et tanins bien évolués évoquant entre autres des notes simples et nobles : baies rouges, épices et du cœur du Liban : du cèdre ! |