Quelque 40% des Libanais ne se projettent pas au-delà d’une semaine, quand il s’agit de gérer leurs finances privées, selon une étude élaborée par la Banque mondiale, en partenariat avec le International Network on Financial Education (INFE) et l’Institut des Finances à Beyrouth. En outre, 17% d’entre eux ne planifient pas l’avenir financier de leurs enfants, et 32% n’ont aucune visibilité sur la gestion financière de l’âge de retraite.
Le projet intitulé « Measuring Financial Capability and Literacy in Lebanon » est basé sur un échantillon représentatif de 1 300 ménages. Le Liban est le seul pays du Moyen-Orient à figurer dans l’étude qui comporte douze pays au total. Les principaux axes explorés sont la gestion quotidienne des ressources financières, la planification à long-terme, l’accès et l’usage des produits financiers ainsi que les connaissances économiques et financières.
Selon le sondage, 70% des libanais ont conscience des moyens dont ils disposent pour leurs dépenses quotidiennes, tandis que 50% d’entre eux ne se rappellent plus des dépenses effectuées au cours des sept derniers jours.
En termes de planification à long terme, 71% des ménages ne prennent aucune mesure préventive pour couvrir leurs dépenses futures. Seuls 53% épargnent pour l’avenir, et 32% des moins de 60 ans ne planifient pas pour l’âge de la retraite, ajoute l’étude.
Quant à l’accès et à l’usage des produits financiers, seuls 23% des ménages sondés possèdent un compte bancaire. Un tiers d’entre eux utilisent une carte bancaire tandis qu’un tiers en ignore l’existence. En outre, 60% des Libanais ne se précipitent pas dans la prise de décision financière, indique l’étude, et 46% souhaitent davantage d’informations sur les produits financiers.
Sur le plan des connaissances en matière de finance privée et publique, seuls 22% des ménages sondés ont réussi à calculer un taux d’intérêt composé, tandis que 49% des ménages maîtrisent la notion de la valeur temps de l’argent. Ils sont 41% à penser que les indemnités de fin de service assurent une pension de retraite, alors qu’il s’agit d’un versement unique, et 70% considèrent que les revenus de l’Etat sont affectés selon des considérations politiciennes et clientélistes.
Le projet intitulé « Measuring Financial Capability and Literacy in Lebanon » est basé sur un échantillon représentatif de 1 300 ménages. Le Liban est le seul pays du Moyen-Orient à figurer dans l’étude qui comporte douze pays au total. Les principaux axes explorés sont la gestion quotidienne des ressources financières, la planification à long-terme, l’accès et l’usage des produits financiers ainsi que les connaissances économiques et financières.
Selon le sondage, 70% des libanais ont conscience des moyens dont ils disposent pour leurs dépenses quotidiennes, tandis que 50% d’entre eux ne se rappellent plus des dépenses effectuées au cours des sept derniers jours.
En termes de planification à long terme, 71% des ménages ne prennent aucune mesure préventive pour couvrir leurs dépenses futures. Seuls 53% épargnent pour l’avenir, et 32% des moins de 60 ans ne planifient pas pour l’âge de la retraite, ajoute l’étude.
Quant à l’accès et à l’usage des produits financiers, seuls 23% des ménages sondés possèdent un compte bancaire. Un tiers d’entre eux utilisent une carte bancaire tandis qu’un tiers en ignore l’existence. En outre, 60% des Libanais ne se précipitent pas dans la prise de décision financière, indique l’étude, et 46% souhaitent davantage d’informations sur les produits financiers.
Sur le plan des connaissances en matière de finance privée et publique, seuls 22% des ménages sondés ont réussi à calculer un taux d’intérêt composé, tandis que 49% des ménages maîtrisent la notion de la valeur temps de l’argent. Ils sont 41% à penser que les indemnités de fin de service assurent une pension de retraite, alors qu’il s’agit d’un versement unique, et 70% considèrent que les revenus de l’Etat sont affectés selon des considérations politiciennes et clientélistes.