Les Corm ont marqué la vie culturelle libanaise : le grand-père, Semaan, était précepteur à la cour de l’émir Bachir. Son fils, Daoud, né en 1852, devint le fondateur de la peinture moderne au Liban. À son tour, son fils, Georges Corm, né en 1896, le suivra dans son amour des arts.
L’Université américaine de Beyrouth lui consacre aujourd’hui une rétrospective où dominent des portraits de représentants de la bourgeoisie levantine.
Après ses études de peinture aux Beaux-Arts (Paris) et son mariage en 1928, Georges Corm émigre en Égypte où il mène une activité de businessman touche-à-tout, continuant à peindre sur son temps libre. La dépression économique, à la fin des années 1930, le contraint à cesser ses activités commerciales. Finalement, à partir de 1948, il ne vit plus que de sa peinture, devenant le peintre mondain de la “bonne société” libano-égyptienne, voire syrienne. « Le commerce l’a trop occupé et la gêne matérielle a rétréci plus encore son temps », avance Michel Fani dans son “Dictionnaire de la peinture au Liban”. Résultat : des portraits, trop conventionnels pour résister aujourd’hui à un œil critique même si le jeu de lumières et le “coup de pinceau” » démontrent une parfaite maîtrise technique.
De cette exposition, on retiendra plutôt les toiles de jeunesse, en particulier celles consacrées aux toits d’Achrafié qui évoquent le “Voyage à Tunis” de Paul Klee ; ces travaux au fusain, d’un beau classicisme, où l’artiste est parvenu à souligner la finesse des corps. Et ces quelques femmes nues dont la finesse d’exécution laisse mieux voir la sensualité.
AUB Art Gallery, rue Sidani (Hamra), jusqu’au 19 avril 2014,
Tél. : 01/350000, Ext. : 4345.
L’Université américaine de Beyrouth lui consacre aujourd’hui une rétrospective où dominent des portraits de représentants de la bourgeoisie levantine.
Après ses études de peinture aux Beaux-Arts (Paris) et son mariage en 1928, Georges Corm émigre en Égypte où il mène une activité de businessman touche-à-tout, continuant à peindre sur son temps libre. La dépression économique, à la fin des années 1930, le contraint à cesser ses activités commerciales. Finalement, à partir de 1948, il ne vit plus que de sa peinture, devenant le peintre mondain de la “bonne société” libano-égyptienne, voire syrienne. « Le commerce l’a trop occupé et la gêne matérielle a rétréci plus encore son temps », avance Michel Fani dans son “Dictionnaire de la peinture au Liban”. Résultat : des portraits, trop conventionnels pour résister aujourd’hui à un œil critique même si le jeu de lumières et le “coup de pinceau” » démontrent une parfaite maîtrise technique.
De cette exposition, on retiendra plutôt les toiles de jeunesse, en particulier celles consacrées aux toits d’Achrafié qui évoquent le “Voyage à Tunis” de Paul Klee ; ces travaux au fusain, d’un beau classicisme, où l’artiste est parvenu à souligner la finesse des corps. Et ces quelques femmes nues dont la finesse d’exécution laisse mieux voir la sensualité.
AUB Art Gallery, rue Sidani (Hamra), jusqu’au 19 avril 2014,
Tél. : 01/350000, Ext. : 4345.