La troisième compagnie mondiale de transport maritime CMA CGM serait en négociation avec les autorités syriennes pour gérer le terminal de conteneurs du port de Tartous, selon le Syria Report qui cite le magazine Al Ektissadi. Ce dernier ne précise pas où en sont les pourparlers.
Contacté par Le Commerce du Levant, CMA CGM n’a pas confirmé l’information.
Le groupe français qui est présidé par Jacques Saadé, dont la famille est originaire de Syrie, gère déjà le terminal de conteneurs du port de Lattaquié en vertu d’un contrat datant de 2009 avec sa filiale Terminal Link en joint-venture avec Souria Holding, l’une des plus grandes holdings syriennes. Celui de Tartous était géré depuis 2007 par la compagnie philippine ICTSI qui a quitté la Syrie en 2012 en raison de la guerre. Si CMA CGM obtient le contrat, le groupe détiendra le monopole du trafic maritime sur la Syrie.
Avant le début de la contestation du régime de Bachar el-Assad, début 2011, la volonté du gouvernement syrien de libéraliser son économie et son régime de commerce extérieur s’était notamment traduite par la privatisation de la gestion des terminaux de conteneurs. ICTSI et CMA CGM espéraient alors capitaliser sur la position géostratégique de la Syrie pour attirer du commerce de transit vers l’Irak et le reste de la région. Avant-guerre, le trafic du port de Lattaquié était de 500 à 600.000 EVP (équivalent vingt pieds) et celui de Tartous de 60.000 EVP, selon le Syria Report.
Contacté par Le Commerce du Levant, CMA CGM n’a pas confirmé l’information.
Le groupe français qui est présidé par Jacques Saadé, dont la famille est originaire de Syrie, gère déjà le terminal de conteneurs du port de Lattaquié en vertu d’un contrat datant de 2009 avec sa filiale Terminal Link en joint-venture avec Souria Holding, l’une des plus grandes holdings syriennes. Celui de Tartous était géré depuis 2007 par la compagnie philippine ICTSI qui a quitté la Syrie en 2012 en raison de la guerre. Si CMA CGM obtient le contrat, le groupe détiendra le monopole du trafic maritime sur la Syrie.
Avant le début de la contestation du régime de Bachar el-Assad, début 2011, la volonté du gouvernement syrien de libéraliser son économie et son régime de commerce extérieur s’était notamment traduite par la privatisation de la gestion des terminaux de conteneurs. ICTSI et CMA CGM espéraient alors capitaliser sur la position géostratégique de la Syrie pour attirer du commerce de transit vers l’Irak et le reste de la région. Avant-guerre, le trafic du port de Lattaquié était de 500 à 600.000 EVP (équivalent vingt pieds) et celui de Tartous de 60.000 EVP, selon le Syria Report.