La valeur totale des primes perçues par les compagnies d’assurances a augmenté de 8,7% en 2012 au Liban pour atteindre 1,3 milliard de dollars, dont 370 millions pour le segment vie et 925 millions pour le segment IARD (Incendie, automobile et risques divers), selon le rapport annuel de l’Association des compagnies d’assurances au Liban (ACAL). Quant au montant global des indemnités versées, il a augmenté de 8,9% sur un an, pour atteindre 689 millions de dollars fin 2012. Les profits nets cumulés des sociétés membres de l’ACAL ont quant à eux atteint 122 millions de dollars, en hausse de 11 millions de dollars par rapport à 2011, précise le rapport. Les actifs de ces sociétés ont totalisé 3,67 milliards de dollars fin 2012, contre 3,37 milliards de dollars un an plus tôt.
Les primes d’assurance vie ont augmenté de 3,3%, sur un an, pour atteindre 370 millions de dollars (dont 38% d’assurances vie simples et 62% de primes comportant un plan d’investissement), soit 28,5% du total des primes souscrites, tandis que les indemnités décès ont bondi de 36,8% en 2012, à 149,3 millions de dollars.
Selon le secrétaire général de l’ACAL, Jamil Harb, « cette hausse qui paraît importante en termes relatifs l’est moins en valeur absolue ; la valeur des indemnités décès est passée de 107 à 149 millions de dollars », précise-t-il. Elle s’explique selon lui par plusieurs facteurs. « D’une part, le montant des indemnités versées en cas de décès a tendance à augmenter en raison des multiples risques et responsabilités liés à la vie moderne contre lesquels les clients préfèrent se prémunir en assurant un avenir décent à leur entourage. Le montant des primes versées est lui aussi en hausse. Enfin, la hausse conjoncturelle du rachat anticipé de polices d’assurance vie comportant un plan d’investissement en sus de l’assurance décès, est assimilé au versement d’une indemnité par les compagnies d’assurance qui l’inscrivent comme une charge. »
Le segment IARD est quant à lui en hausse de 11%, à 925 millions de dollars. Ce sont les polices d’hospitalisation qui restent majoritaires, avec 28% du total, soit 362 millions de dollars, en hausse de 9,3% sur un an. Les sinistres couverts ont progressé de 7,9% par rapport à 2011, à 231 millions de dollars. Mais c’est le segment incendie qui connaît la plus forte progression : +15,5% sur un an, à 87,1 millions de dollars, soit 6,7% du total des primes d’assurances souscrites en 2012. Les indemnités versées pour ce type de sinistres ont totalisé 48 millions de dollars, en baisse de 8% par rapport à 2011.
La branche auto a seulement progressé de 0,31%, à 328 millions de dollars de primes (25,2% du total), tandis que les indemnités ont augmenté de 10%, à 180 millions de dollars. « Cela est dû à deux éléments majeurs : d’une part, les tarifs des assureurs n’ont pas augmenté en 2012, tandis que le marché automobile est resté stable », souligne Jamil Harb.
Sur le plan mondial, le Liban ne représente que 0,03% de la valeur globale des primes d’assurances souscrites en 2012. Celle-ci s’est élevée à 4,61 trillions de dollars, dont 3,89 trillions en provenance des marchés développés et 723 milliards des marchés émergents.
Le pays du Cèdre est ainsi arrivé à la 65e place parmi 147 pays recensés dans le rapport « World Insurance in 2012 ».
Quant à la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale (la Turquie incluse), elle représentait moins de 1% du marché mondial de l’assurance en 2012, selon le rapport.
Les primes d’assurance vie ont augmenté de 3,3%, sur un an, pour atteindre 370 millions de dollars (dont 38% d’assurances vie simples et 62% de primes comportant un plan d’investissement), soit 28,5% du total des primes souscrites, tandis que les indemnités décès ont bondi de 36,8% en 2012, à 149,3 millions de dollars.
Selon le secrétaire général de l’ACAL, Jamil Harb, « cette hausse qui paraît importante en termes relatifs l’est moins en valeur absolue ; la valeur des indemnités décès est passée de 107 à 149 millions de dollars », précise-t-il. Elle s’explique selon lui par plusieurs facteurs. « D’une part, le montant des indemnités versées en cas de décès a tendance à augmenter en raison des multiples risques et responsabilités liés à la vie moderne contre lesquels les clients préfèrent se prémunir en assurant un avenir décent à leur entourage. Le montant des primes versées est lui aussi en hausse. Enfin, la hausse conjoncturelle du rachat anticipé de polices d’assurance vie comportant un plan d’investissement en sus de l’assurance décès, est assimilé au versement d’une indemnité par les compagnies d’assurance qui l’inscrivent comme une charge. »
Le segment IARD est quant à lui en hausse de 11%, à 925 millions de dollars. Ce sont les polices d’hospitalisation qui restent majoritaires, avec 28% du total, soit 362 millions de dollars, en hausse de 9,3% sur un an. Les sinistres couverts ont progressé de 7,9% par rapport à 2011, à 231 millions de dollars. Mais c’est le segment incendie qui connaît la plus forte progression : +15,5% sur un an, à 87,1 millions de dollars, soit 6,7% du total des primes d’assurances souscrites en 2012. Les indemnités versées pour ce type de sinistres ont totalisé 48 millions de dollars, en baisse de 8% par rapport à 2011.
La branche auto a seulement progressé de 0,31%, à 328 millions de dollars de primes (25,2% du total), tandis que les indemnités ont augmenté de 10%, à 180 millions de dollars. « Cela est dû à deux éléments majeurs : d’une part, les tarifs des assureurs n’ont pas augmenté en 2012, tandis que le marché automobile est resté stable », souligne Jamil Harb.
Sur le plan mondial, le Liban ne représente que 0,03% de la valeur globale des primes d’assurances souscrites en 2012. Celle-ci s’est élevée à 4,61 trillions de dollars, dont 3,89 trillions en provenance des marchés développés et 723 milliards des marchés émergents.
Le pays du Cèdre est ainsi arrivé à la 65e place parmi 147 pays recensés dans le rapport « World Insurance in 2012 ».
Quant à la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale (la Turquie incluse), elle représentait moins de 1% du marché mondial de l’assurance en 2012, selon le rapport.