Le titre de l’exposition que la galerie Janine Rubeiz consacre à l’œuvre du peintre Hanibal Srouji jusqu’au 19 mars est particulièrement bien choisi : “La tête dans les nuages”. Car l’artiste aime ne surtout rien figer. Il laisse des formes en suspens, comme en abstraction, se glisser sur ses toiles. On pourrait presque y voir une sorte de méditation légère, sur la vie, le temps qui passe, notre mémoire qui s’effiloche…
Ses œuvres n’ont pas de structure ni de limites définies. Le peintre utilise aussi bien la peinture que des matériaux plus iconoclastes comme la rouille, qu’il laisse se développer, lorsqu’il incise la toile pour lui donner plus de profondeur.
N’allez cependant pas croire que l’œuvre de Hanibal Srouji n’a pas de sens. « Mes tableaux sont très autobiographiques ; ils montrent comment les événements au Liban m’ont affecté tant au niveau psychique que métaphysique », dit-il à l’Agenda culturel.
Né au Liban en 1957, Hanibal Srouji a grandi pendant cette “époque dorée” d’avant la guerre de 1975. En 1976, sa famille fuit les violences qui débutent pour le Canada. Dans l’exil, l’art devient alors pour lui une forme de catharsis qui lui permet de renouer avec ses origines et de s’interroger sur l’histoire mouvementée du Liban. In fine, son œuvre dévoile une certaine condition humaine : la beauté du nomadisme et la légèreté de l’être peut-être libéré des contraintes du réel.
Galerie Janine Rubeiz,
imm. Majdalani, Raouché, Beyrouth, Tél. : 01/868290,
jusqu’au 19 mars.
Ses œuvres n’ont pas de structure ni de limites définies. Le peintre utilise aussi bien la peinture que des matériaux plus iconoclastes comme la rouille, qu’il laisse se développer, lorsqu’il incise la toile pour lui donner plus de profondeur.
N’allez cependant pas croire que l’œuvre de Hanibal Srouji n’a pas de sens. « Mes tableaux sont très autobiographiques ; ils montrent comment les événements au Liban m’ont affecté tant au niveau psychique que métaphysique », dit-il à l’Agenda culturel.
Né au Liban en 1957, Hanibal Srouji a grandi pendant cette “époque dorée” d’avant la guerre de 1975. En 1976, sa famille fuit les violences qui débutent pour le Canada. Dans l’exil, l’art devient alors pour lui une forme de catharsis qui lui permet de renouer avec ses origines et de s’interroger sur l’histoire mouvementée du Liban. In fine, son œuvre dévoile une certaine condition humaine : la beauté du nomadisme et la légèreté de l’être peut-être libéré des contraintes du réel.
Galerie Janine Rubeiz,
imm. Majdalani, Raouché, Beyrouth, Tél. : 01/868290,
jusqu’au 19 mars.