À travers différentes filiales, la compagnie libanaise de construction et de promotion immobilière ACW (Arabian Civil Works) compte deux importants projets résidentiels et commerciaux au centre-ville de Beyrouth : Venus Towers et Beirut Gardens. Malgré une année 2013 difficile,
le groupe garde le moral dans l’attente de jours meilleurs. Entretien avec Hassan Jaafar, assistant exécutif auprès de Mohammad Kassem, directeur exécutif d’ACW.
Initialement lancé en 2009, le projet Venus Towers a longtemps été retardé par des fouilles archéologiques et le fameux épisode du port phénicien. Où en êtes-vous actuellement ?
Effectivement, les travaux ont pris deux ans de retard. À l’issue de la première phase des fouilles en 2010, certains archéologues ont affirmé que le site abritait les vestiges d’un port phénicien. Nous avons fait une contre-expertise qui a prouvé qu’il s’agissait d’une ancienne carrière. Finalement, nous avons obtenu légalement tous les papiers nécessaires pour continuer les travaux d’excavation.
Aujourd’hui, ils sont terminés et la construction des sous-sols a démarré au cours de ce printemps 2014.
Avez-vous profité de cette longue période d’arrêt pour modifier le projet et l’adapter à l’évolution de la demande davantage orientée désormais vers de petites surfaces ?
Nous n’avons fait aucun changement. Venus Towers offre déjà un large panel de surfaces de 257 à 525 m2 avec une grille des prix qui commencent en fonction de l’emplacement de 6 500 à 7 500 dollars le m2. Au total, le projet compte 158 appartements répartis dans trois tours de 19, 26 et 30 étages, soit un total de 59 000 m2 de surfaces résidentielles. Le projet compte également onze boutiques d’une surface totale de 4 763 m2.
Comment se déroule la commercialisation ?
À ce jour, 72 unités ont été vendues. La grande majorité des ventes a été réalisée en 2009 lors de la phase du lancement du projet qui avait été très médiatisé.
Est-ce que certains clients se sont rétractés et ont demandé à être remboursés ?
Nous avons été très transparents avec nos clients dès le début de cette affaire du port phénicien. Nous n’avons enregistré aucun désistement.
Comment comptez-vous relancer la commercialisation du projet ?
Depuis plusieurs mois, le marché immobilier stagne. Il a été affecté par la dégradation de la situation politique et militaire locale et régionale. Toutefois, nous voulons profiter de la récente accalmie sécuritaire pour communiquer à nouveau. Venus Towers bénéficie d’un excellent emplacement le long de l’ancienne avenue des Français avec des vues dégagées sur le littoral et la montagne. Nous pensons que lorsque les travaux en seront au rez-de-chaussée, la commercialisation va reprendre et les gens vont réaliser que le projet sort définitivement de terre.
Situé sur la place des Martyrs, votre second projet Beirut Gardens est-il également affecté par le ralentissement du marché ?
La place des Martyrs est un lieu de manifestation populaire. Le projet qui compte une soixantaine d’appartements de 170 à 440 m2 a été lancé dans un contexte difficile, ce qui explique que le taux de vente n’est que de 20 % actuellement.
Regrettez-vous d’avoir acheté ce projet au cours de l’été 2010 ?
Nous n’avons aucun regret, sinon nous l’aurions déjà revendu. Investir dans l’immobilier comporte des risques. Heureusement, le marché libanais ne perd pas de sa valeur, ce qui est différent de certains marchés dans le monde. Nous restons optimistes. Il faut être patient et attendre une reprise du marché dans un contexte plus favorable.
Effectivement, les travaux ont pris deux ans de retard. À l’issue de la première phase des fouilles en 2010, certains archéologues ont affirmé que le site abritait les vestiges d’un port phénicien. Nous avons fait une contre-expertise qui a prouvé qu’il s’agissait d’une ancienne carrière. Finalement, nous avons obtenu légalement tous les papiers nécessaires pour continuer les travaux d’excavation.
Aujourd’hui, ils sont terminés et la construction des sous-sols a démarré au cours de ce printemps 2014.
Avez-vous profité de cette longue période d’arrêt pour modifier le projet et l’adapter à l’évolution de la demande davantage orientée désormais vers de petites surfaces ?
Nous n’avons fait aucun changement. Venus Towers offre déjà un large panel de surfaces de 257 à 525 m2 avec une grille des prix qui commencent en fonction de l’emplacement de 6 500 à 7 500 dollars le m2. Au total, le projet compte 158 appartements répartis dans trois tours de 19, 26 et 30 étages, soit un total de 59 000 m2 de surfaces résidentielles. Le projet compte également onze boutiques d’une surface totale de 4 763 m2.
Comment se déroule la commercialisation ?
À ce jour, 72 unités ont été vendues. La grande majorité des ventes a été réalisée en 2009 lors de la phase du lancement du projet qui avait été très médiatisé.
Est-ce que certains clients se sont rétractés et ont demandé à être remboursés ?
Nous avons été très transparents avec nos clients dès le début de cette affaire du port phénicien. Nous n’avons enregistré aucun désistement.
Comment comptez-vous relancer la commercialisation du projet ?
Depuis plusieurs mois, le marché immobilier stagne. Il a été affecté par la dégradation de la situation politique et militaire locale et régionale. Toutefois, nous voulons profiter de la récente accalmie sécuritaire pour communiquer à nouveau. Venus Towers bénéficie d’un excellent emplacement le long de l’ancienne avenue des Français avec des vues dégagées sur le littoral et la montagne. Nous pensons que lorsque les travaux en seront au rez-de-chaussée, la commercialisation va reprendre et les gens vont réaliser que le projet sort définitivement de terre.
Situé sur la place des Martyrs, votre second projet Beirut Gardens est-il également affecté par le ralentissement du marché ?
La place des Martyrs est un lieu de manifestation populaire. Le projet qui compte une soixantaine d’appartements de 170 à 440 m2 a été lancé dans un contexte difficile, ce qui explique que le taux de vente n’est que de 20 % actuellement.
Regrettez-vous d’avoir acheté ce projet au cours de l’été 2010 ?
Nous n’avons aucun regret, sinon nous l’aurions déjà revendu. Investir dans l’immobilier comporte des risques. Heureusement, le marché libanais ne perd pas de sa valeur, ce qui est différent de certains marchés dans le monde. Nous restons optimistes. Il faut être patient et attendre une reprise du marché dans un contexte plus favorable.