La banque Al Mawarid a annoncé le 12 mai avoir reçu l’autorisation de la Banque du Liban d’injecter 200 000 dollars dans la plateforme de billetterie en ligne Presella contre 20 % du capital. Il s’agit du premier investissement réalisé dans le cadre de la circulaire 331 émise le 22 août 2013 par la Banque du Liban afin d’encourager les banques commerciales à investir dans l’économie de la connaissance. « Avec ce premier investissement, la preuve est faite que la circulaire est désormais pleinement opérationnelle pour permettre aux entrepreneurs exerçant des activités à forte valeur ajoutée de bénéficier des importantes ressources financières des banques pour accélérer leur développement", explique le président du Conseil d’administration et directeur général de la banque, Marwan Kheireddine, dans un entretien accordé au Commerce du Levant.
Créé en 2012 par quatre entrepreneurs libanais (Karim Muhtar, Louay Kadri, Ali Kobeissi et Walid Singer), Presella est une plateforme de billetterie en ligne reprenant les principes du financement participatif en fixant notamment un plancher minimal de financement pour que l’événement concerné ait lieu. La start-up avait déjà bénéficié de précédentes levées de fonds, d’abord 76 000 dollars – mi-2013 - dans le cadre du programme d’accélération de Seeqnce puis, début 2014, auprès du réseau d’investisseurs en capital risque Beirut Angels.
Les premiers contacts avec Presella ont été établis fin 2013, à l’occasion d’un atelier sur la circulaire 331, et il a fallu environ trois mois, à compter du dépôt de notre demande auprès de la Banque du Liban, pour régler les détails pratiques et les modalités de cet investissement», raconte Marwan Kheireddine.
La circulaire 331 de la banque du Liban instaure un mécanisme permettant aux banques commerciales d’investir jusqu’à 3 % de leurs fonds propres dans le capital d’entreprises des secteurs de l’économie numérique ou créative. Environ 400 millions de dollars pourraient donc être investis dans ce cadre. Ces investissements bancaires seront garantis jusqu’à 75 % par la Banque centrale. « Cette initiative va permettre d’accroître la richesse nationale en donnant à l’ensemble de l’écosystème les ressources pour financer leurs projets, créer des emplois et contribuer in fine à endiguer la fuite des cerveaux qui affecte le pays», ajoute Marwan Kheireddine, qui a participé aux travaux préparatoires de la circulaire avec notamment l’ancien ministre des Télécoms Nicolas Sehnaoui. La banque Al-Mawarid prévoit d’effectuer d’autres investissements dans le cadre de la circulaire 331 - directement ou par le biais de fonds d’investissement – en les limitant à 25 % du capital de chaque société même si le seuil prévu par la circulaire est fixé à 80 % par société.
Créé en 2012 par quatre entrepreneurs libanais (Karim Muhtar, Louay Kadri, Ali Kobeissi et Walid Singer), Presella est une plateforme de billetterie en ligne reprenant les principes du financement participatif en fixant notamment un plancher minimal de financement pour que l’événement concerné ait lieu. La start-up avait déjà bénéficié de précédentes levées de fonds, d’abord 76 000 dollars – mi-2013 - dans le cadre du programme d’accélération de Seeqnce puis, début 2014, auprès du réseau d’investisseurs en capital risque Beirut Angels.
Les premiers contacts avec Presella ont été établis fin 2013, à l’occasion d’un atelier sur la circulaire 331, et il a fallu environ trois mois, à compter du dépôt de notre demande auprès de la Banque du Liban, pour régler les détails pratiques et les modalités de cet investissement», raconte Marwan Kheireddine.
La circulaire 331 de la banque du Liban instaure un mécanisme permettant aux banques commerciales d’investir jusqu’à 3 % de leurs fonds propres dans le capital d’entreprises des secteurs de l’économie numérique ou créative. Environ 400 millions de dollars pourraient donc être investis dans ce cadre. Ces investissements bancaires seront garantis jusqu’à 75 % par la Banque centrale. « Cette initiative va permettre d’accroître la richesse nationale en donnant à l’ensemble de l’écosystème les ressources pour financer leurs projets, créer des emplois et contribuer in fine à endiguer la fuite des cerveaux qui affecte le pays», ajoute Marwan Kheireddine, qui a participé aux travaux préparatoires de la circulaire avec notamment l’ancien ministre des Télécoms Nicolas Sehnaoui. La banque Al-Mawarid prévoit d’effectuer d’autres investissements dans le cadre de la circulaire 331 - directement ou par le biais de fonds d’investissement – en les limitant à 25 % du capital de chaque société même si le seuil prévu par la circulaire est fixé à 80 % par société.