Analyse sectorielle. Les performances du secteur au premier semestre 2014 sont moins bonnes que pendant la période 2011-2013, la croissance des actifs étant tombée à 7 % au lieu de 8,5 % en moyenne au cours des trois années précédentes. Par conséquent, malgré un haut niveau de liquidité et de solvabilité, les ratios de profitabilité globaux sont en légère baisse depuis trois ans. Cette tendance baissière pourrait s’accentuer à l’avenir en cas de dégradation supplémentaire de la situation politico-sécuritaire ou de celle des finances publiques, qui pourraient affecter négativement le risque souverain du pays et le mouvement des capitaux vers le Liban. Cette situation, comme l’étroitesse du marché local, incite les banques libanaises à se développer au niveau international : fin 2013, leur activité à l’étranger représentait 17 % du total de leur bilan consolidé.
Bilan. Le ralentissement de l’activité économique dû à la détérioration régionale et interne de l’environnement politico-sécuritaire a également affecté la progression des activités de la BBAC. Cette décélération concerne aussi bien les actifs – dont l’augmentation sur un an de 3,8 % en juin 2014 a été deux fois moins rapide que celle enregistrée au premier semestre 2013 – que les dépôts (+2,8 % en juin 2014 contre +8,6 % en juin 2013) ou les crédits (+7,9 % contre +12,4 % à la même période l’année précédente). Les bénéfices nets s’établissent à 23 millions de dollars au premier semestre, soit 7 % de moins qu’au premier semestre 2013, alors que ceux-ci avaient enregistré une croissance de 13,9 % en variation annuelle fin juin 2013.
Principaux axes stratégiques. Nous concentrons cette année nos efforts sur le développement de l’activité existante, en particulier en ce qui concerne le crédit de détail (prêts à l’habitat et à la consommation) et l’ouverture de nouvelles branches au Liban. Nous cherchons également à renforcer notre présence à l’étranger. La BBAC opère actuellement à Chypre, où notre branche ouverte en 1985 a dû gérer la crise du secteur bancaire local ; aux Émirats arabes unis, avec un bureau de représentation à Abou Dhabi, et en Irak où nos branches d’Erbil et de Bagdad ont subi un ralentissement de leur activité dû au conflit qui frappe le pays. Nous pensons étendre notre présence en Afrique occidentale, où la diaspora libanaise est bien installée.
Bilan. Le ralentissement de l’activité économique dû à la détérioration régionale et interne de l’environnement politico-sécuritaire a également affecté la progression des activités de la BBAC. Cette décélération concerne aussi bien les actifs – dont l’augmentation sur un an de 3,8 % en juin 2014 a été deux fois moins rapide que celle enregistrée au premier semestre 2013 – que les dépôts (+2,8 % en juin 2014 contre +8,6 % en juin 2013) ou les crédits (+7,9 % contre +12,4 % à la même période l’année précédente). Les bénéfices nets s’établissent à 23 millions de dollars au premier semestre, soit 7 % de moins qu’au premier semestre 2013, alors que ceux-ci avaient enregistré une croissance de 13,9 % en variation annuelle fin juin 2013.
Principaux axes stratégiques. Nous concentrons cette année nos efforts sur le développement de l’activité existante, en particulier en ce qui concerne le crédit de détail (prêts à l’habitat et à la consommation) et l’ouverture de nouvelles branches au Liban. Nous cherchons également à renforcer notre présence à l’étranger. La BBAC opère actuellement à Chypre, où notre branche ouverte en 1985 a dû gérer la crise du secteur bancaire local ; aux Émirats arabes unis, avec un bureau de représentation à Abou Dhabi, et en Irak où nos branches d’Erbil et de Bagdad ont subi un ralentissement de leur activité dû au conflit qui frappe le pays. Nous pensons étendre notre présence en Afrique occidentale, où la diaspora libanaise est bien installée.