Analyse sectorielle. Contrairement à de nombreux pays de la région, l’économie libanaise n’est jamais tombée en récession depuis le début des “printemps arabes”. Ce parce que l’affaissement de la demande externe, essentiellement touristique et immobilière, a été compensé par la bonne tenue des principaux moteurs de la demande domestique. Cette force d’inertie minimale explique en partie que le retournement conjoncturel ne s’est pas traduit par une régression des principaux agrégats bancaires. Au contraire, depuis 2011, le Liban a accueilli près du cinquième des flux de capitaux à destination de la zone Mena, soit environ 54 milliards de dollars. Cela a contribué à une hausse de 32 milliards de dollars des dépôts – soit un rythme de croissance annuel d’environ 8 % –, permettant aux banques de continuer à financer l’économie avec une progression d’environ 15 milliards de dollars des crédits sur la période. Toutefois, la croissance libanaise demeure en déficit énorme par rapport au taux de croissance potentiel du PIB estimé à 6-8 %, ce qui réduit les perspectives de croissance du secteur bancaire.
Bilan. Notre groupe a enregistré des résultats satisfaisants en 2013 malgré la conjoncture morose et le lancement de notre filiale turque OdeaBank qui a nécessité d’importants investissements. Cela s’est traduit par une progression de 16 % des actifs consolidés et des bénéfices nets de 305 millions de dollars. La performance du 1er semestre 2014 confirme cette dynamique avec une croissance des actifs de 8,5 %, à 39,3 milliards de dollars, et des résultats nets à 190 millions de dollars.
Stratégie. La Bank Audi continuera de mettre en place les amortisseurs pour protéger ses actionnaires et ses clients des effets des cycles baissiers tout en poursuivant son expansion internationale. Déjà présents dans 11 pays en dehors du Liban qui pèsent pour environ 45 % des actifs, nous comptons consolider nos positions à court-moyen terme en accroissant notre pénétration dans les principaux marchés étrangers où nous œuvrons, comme l’Égypte et la Turquie, et en maintenant une activité ralentie en Syrie et en Irak pour être prêt à saisir les opportunités de rebond. Ensuite, nous envisageons une extension en Afrique subsaharienne, puis en Amérique latine où, sans être directement présent, le groupe réalise déjà un chiffre d’affaires d’environ 3,8 milliards de dollars à travers ses guichets de Beyrouth, Paris et Genève.
Bilan. Notre groupe a enregistré des résultats satisfaisants en 2013 malgré la conjoncture morose et le lancement de notre filiale turque OdeaBank qui a nécessité d’importants investissements. Cela s’est traduit par une progression de 16 % des actifs consolidés et des bénéfices nets de 305 millions de dollars. La performance du 1er semestre 2014 confirme cette dynamique avec une croissance des actifs de 8,5 %, à 39,3 milliards de dollars, et des résultats nets à 190 millions de dollars.
Stratégie. La Bank Audi continuera de mettre en place les amortisseurs pour protéger ses actionnaires et ses clients des effets des cycles baissiers tout en poursuivant son expansion internationale. Déjà présents dans 11 pays en dehors du Liban qui pèsent pour environ 45 % des actifs, nous comptons consolider nos positions à court-moyen terme en accroissant notre pénétration dans les principaux marchés étrangers où nous œuvrons, comme l’Égypte et la Turquie, et en maintenant une activité ralentie en Syrie et en Irak pour être prêt à saisir les opportunités de rebond. Ensuite, nous envisageons une extension en Afrique subsaharienne, puis en Amérique latine où, sans être directement présent, le groupe réalise déjà un chiffre d’affaires d’environ 3,8 milliards de dollars à travers ses guichets de Beyrouth, Paris et Genève.