Pour la première fois au Liban, un festival de cinéma fait appel au crowdfunding pour financer une partie de son budget.
Les artistes sont parmi les premiers à avoir saisi l'intérêt du crowdfunding, un mode de financement en ligne qui permet de faire appel aux particuliers pour financer un nouvel album, produire un long métrage etc. Pour la première fois au Liban, c'est pour financer un festival de cinéma que la réalisatrice Jocelyne Saab, a décidé de mobiliser les internautes. Pour le festival de la Résistance culturelle qui se tiendra du 12 au 17 novembre, elle veut rassembler 15.000 dollars grâce à la plateforme Aflamnah. Pour 20 ou 30 dollars, ils pourront acheter en avance leur « pass » pour le festival selon le nombre de séances et de soirées spéciales auxquels ils veulent assister.
« Ils bénéficient de places à prix réduits et nous permettent de prévoir une fréquentation minimale dans les salles qui projettent les films sélectionnés », explique la fondatrice du festival. Résistance culturelle a été créé en 2013 à Tripoli et Beyrouth. Il présente des films d’Asie et de la Méditerranée « une idée née d’un besoin d’agir en tant qu’artiste face à la dégradation de la situation dans le pays », explique Jocelyne Saab. « Même si c’est un peu utopique, mon but est de faire du bien aux habitants et de leur donner un peu d’espoir. » Cette année, le thème choisi est celui des brûlures de l’histoire. Le festival se déroulera, dans cinq villes : Beyrouth, Tripoli, Zahlé, Saida et Tyr (dans un ancien cinéma fermé pendant 40 ans).
Même si le budget a été divisé par deux par rapport à l'année dernière, l'organisation qui mobilise une vingtaine de personnes coûte 150.000 dollars. Le budget réservé au sous-titrage des films en langue arabe « pourtant nécessaire pour atteindre un public plus large » a été coupé. Mais il faut financer les droits de diffusion, la communication, les affiches, etc. Pour le transport des films, Jocelyne Saab négocie avec les ambassades l'usage de la valise diplomatique. Autre source de financement, les universités. Des séminaires sont organisés et les institutions participent aux frais pour faire venir les intervenants.
Résistance culturelle fait aussi appel aux sponsors pour une part infime de son budget que la réalisatrice voudrait augmenter « mais les privés sont difficiles à convaincre pour le moment ». Enfin, elle bénéficie de subventions publiques dont 10.000 dollars du ministère de la Culture « automatique pour chaque événement dans le pays ». Le crowdfunding n’est donc qu’une piste de financement pour l'instant, mais Jocelyne Saab espère compter dessus pour la moitié de son budget d'ici à trois ans. Pour « impliquer les spectateurs, leur montrer que l’événement leur appartient. »
Les artistes sont parmi les premiers à avoir saisi l'intérêt du crowdfunding, un mode de financement en ligne qui permet de faire appel aux particuliers pour financer un nouvel album, produire un long métrage etc. Pour la première fois au Liban, c'est pour financer un festival de cinéma que la réalisatrice Jocelyne Saab, a décidé de mobiliser les internautes. Pour le festival de la Résistance culturelle qui se tiendra du 12 au 17 novembre, elle veut rassembler 15.000 dollars grâce à la plateforme Aflamnah. Pour 20 ou 30 dollars, ils pourront acheter en avance leur « pass » pour le festival selon le nombre de séances et de soirées spéciales auxquels ils veulent assister.
« Ils bénéficient de places à prix réduits et nous permettent de prévoir une fréquentation minimale dans les salles qui projettent les films sélectionnés », explique la fondatrice du festival. Résistance culturelle a été créé en 2013 à Tripoli et Beyrouth. Il présente des films d’Asie et de la Méditerranée « une idée née d’un besoin d’agir en tant qu’artiste face à la dégradation de la situation dans le pays », explique Jocelyne Saab. « Même si c’est un peu utopique, mon but est de faire du bien aux habitants et de leur donner un peu d’espoir. » Cette année, le thème choisi est celui des brûlures de l’histoire. Le festival se déroulera, dans cinq villes : Beyrouth, Tripoli, Zahlé, Saida et Tyr (dans un ancien cinéma fermé pendant 40 ans).
Même si le budget a été divisé par deux par rapport à l'année dernière, l'organisation qui mobilise une vingtaine de personnes coûte 150.000 dollars. Le budget réservé au sous-titrage des films en langue arabe « pourtant nécessaire pour atteindre un public plus large » a été coupé. Mais il faut financer les droits de diffusion, la communication, les affiches, etc. Pour le transport des films, Jocelyne Saab négocie avec les ambassades l'usage de la valise diplomatique. Autre source de financement, les universités. Des séminaires sont organisés et les institutions participent aux frais pour faire venir les intervenants.
Résistance culturelle fait aussi appel aux sponsors pour une part infime de son budget que la réalisatrice voudrait augmenter « mais les privés sont difficiles à convaincre pour le moment ». Enfin, elle bénéficie de subventions publiques dont 10.000 dollars du ministère de la Culture « automatique pour chaque événement dans le pays ». Le crowdfunding n’est donc qu’une piste de financement pour l'instant, mais Jocelyne Saab espère compter dessus pour la moitié de son budget d'ici à trois ans. Pour « impliquer les spectateurs, leur montrer que l’événement leur appartient. »