Un article du Dossier
Les voitures neuves remplacent les secondes main au Liban
Une nouvelle mesure de la Banque du Liban destinée à encadrer les prêts à la consommation relève à 25 % le seuil du premier versement pour l’obtention d’un crédit automobile, ce qui pourrait affecter les ventes en 2015, s’alarment les concessionnaires.
La circulaire intermédiaire n° 369, datant du 21 août dernier et entrée en vigueur début octobre, concerne les prêts à l’habitat, aux voitures, les prêts études, les lignes de crédit, etc.). Elle prévoit, entre autres, qu’aucun crédit ne peut dépasser 75 % de la valeur du bien objet de l’emprunt, ce qui implique un premier versement de 25 %. Cette marge oscillait entre 0 et 15 % auparavant.
« Les ventes pourraient baisser d’un tiers l’an prochain et entraîner d’importants licenciements dans le secteur », met en garde le président de l’Association des importateurs automobile, Antoine Boukather. « Je ne comprends pas les motifs de cette circulaire, car les critères en place étaient déjà assez sévères, comme le fait de s’assurer que la traite mensuelle ne dépasse pas un tiers du revenu du débiteur. »
La BDL, qui a injecté depuis début 2013 sur le marché plus de 2,2 milliards de dollars, dans le cadre d’un plan de relance économique par le biais du crédit, craint d’éventuels problèmes de défaut. Dans un entretien au Commerce du Levant, le gouverneur Riad Salamé explique que l’objectif est d’introduire un peu plus de discipline sur ce segment de crédits afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages qui consacrent désormais la moitié de leurs revenus au remboursement de crédits (voir l’édition d’octobre 2014).
Il s’agit de mesures préventives, car le ratio des créances douteuses reste dans les normes. Celui-ci a même reculé, à 3,16 % fin août, contre 3,38 % fin 2013 et 3,5 % fin 2012 et plus de 9 % fin 2007, tandis que le taux de couverture de ces créances était de 75,5 %.
La circulaire intermédiaire n° 369, datant du 21 août dernier et entrée en vigueur début octobre, concerne les prêts à l’habitat, aux voitures, les prêts études, les lignes de crédit, etc.). Elle prévoit, entre autres, qu’aucun crédit ne peut dépasser 75 % de la valeur du bien objet de l’emprunt, ce qui implique un premier versement de 25 %. Cette marge oscillait entre 0 et 15 % auparavant.
« Les ventes pourraient baisser d’un tiers l’an prochain et entraîner d’importants licenciements dans le secteur », met en garde le président de l’Association des importateurs automobile, Antoine Boukather. « Je ne comprends pas les motifs de cette circulaire, car les critères en place étaient déjà assez sévères, comme le fait de s’assurer que la traite mensuelle ne dépasse pas un tiers du revenu du débiteur. »
La BDL, qui a injecté depuis début 2013 sur le marché plus de 2,2 milliards de dollars, dans le cadre d’un plan de relance économique par le biais du crédit, craint d’éventuels problèmes de défaut. Dans un entretien au Commerce du Levant, le gouverneur Riad Salamé explique que l’objectif est d’introduire un peu plus de discipline sur ce segment de crédits afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages qui consacrent désormais la moitié de leurs revenus au remboursement de crédits (voir l’édition d’octobre 2014).
Il s’agit de mesures préventives, car le ratio des créances douteuses reste dans les normes. Celui-ci a même reculé, à 3,16 % fin août, contre 3,38 % fin 2013 et 3,5 % fin 2012 et plus de 9 % fin 2007, tandis que le taux de couverture de ces créances était de 75,5 %.
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