Bank Audi Egypt est la troisième entité la plus importante du groupe. Elle génère plus de 16 % des bénéfices consolidés.
Le groupe Audi s’est implanté en Égypte en 2006 à travers l’acquisition de la Cairo Far East Bank, une banque qui détenait quatre agences, dont une spécialisée en finance islamique. Aujourd’hui l’établissement, rebaptisé Bank Audi Egypt, en compte 32, avec des actifs totalisant plus de 4 milliards de dollars. « Avec une part de marché de 2 %, Bank Audi est devenue la septième plus grande banque privée du pays dominé par les banques publiques, alors qu’elle était douzième il y a encore quatre ans », souligne Freddie Baz, le directeur de la stratégie du groupe. Elle opère sur le modèle de banque universelle, 60 % de ses ressources provenant de l’activité “corporate” et 40 % de particuliers. Ces derniers représentent 30 % des crédits.
Les résultats de l’année 2014 n’ont pas encore été publiés, mais, selon Freddie Baz, la filiale égyptienne est la troisième plus importante du groupe après celles du Liban et de Turquie. Elle représente 10,4 % des actifs consolidés et assure 16,4 % des profits. Sa rentabilité est élevée avec un rendement moyen des actifs de 1,6 % et un rendement des fonds propres de 18 à 20 %. Freddie Baz souligne également le niveau d’efficience de cette filiale, mesuré par le ratio des coûts sur les revenus. « Il est de l’ordre de 41 %, le plus bas de la profession. » D’ici à 2017, des investissements importants sont prévus, « des dizaines de millions de dollars » pour ouvrir notamment un nouveau siège et 15 agences supplémentaires. Objectif : doubler la taille de la banque, en termes d’actifs et de profits. Cette stratégie sera financée « organiquement, étant donné la rentabilité de la filiale », précise-t-il.
Le potentiel est là : une population sous-bancarisée et un secteur privé dynamique, avec notamment plus d’un million et demi de PME. « Il y a un potentiel de croissance dans tous les secteurs, car l’économie est en sous-performance depuis des années. Le régime entreprend actuellement des réformes, dans un contexte pourtant difficile, pour ajuster les déséquilibres fondamentaux. »
Même au plus fort de la crise politique, qui a suivi la chute de Hosni Moubarak en 2011, le portefeuille de clients de Bank Audi Egypt n’a cessé d’augmenter. « Le secteur bancaire, en général, a été assez solide. Contrairement à d’autres pays arabes en transition, l’économie égyptienne n’a jamais été en récession. Il y a eu un ralentissement, explique Freddie Baz. La filiale du groupe Audi s’en est particulièrement bien sortie, enregistrant une croissance au niveau de tous les agrégats, alors que la maison mère visait une simple consolidation. » La révolution a toutefois provoqué, dans un premier temps, une détérioration du ratio des créances douteuses sur le total des crédits bruts, « mais ce ratio n’a jamais dépassé les 3 %, alors que la moyenne dans la région se situe entre 4 et 5 %, et la moyenne mondiale est de 6 % », précise Freddie Baz, en attribuant cette performance à « la philosophie du risque » qui fait, selon lui, la force du secteur bancaire libanais. « Avec l’expérience nous avons appris à sélectionner les clients et à bien mesurer leur appétit pour le risque. Nous sommes doués dans la gestion de l’incertain. »
Les résultats de l’année 2014 n’ont pas encore été publiés, mais, selon Freddie Baz, la filiale égyptienne est la troisième plus importante du groupe après celles du Liban et de Turquie. Elle représente 10,4 % des actifs consolidés et assure 16,4 % des profits. Sa rentabilité est élevée avec un rendement moyen des actifs de 1,6 % et un rendement des fonds propres de 18 à 20 %. Freddie Baz souligne également le niveau d’efficience de cette filiale, mesuré par le ratio des coûts sur les revenus. « Il est de l’ordre de 41 %, le plus bas de la profession. » D’ici à 2017, des investissements importants sont prévus, « des dizaines de millions de dollars » pour ouvrir notamment un nouveau siège et 15 agences supplémentaires. Objectif : doubler la taille de la banque, en termes d’actifs et de profits. Cette stratégie sera financée « organiquement, étant donné la rentabilité de la filiale », précise-t-il.
Le potentiel est là : une population sous-bancarisée et un secteur privé dynamique, avec notamment plus d’un million et demi de PME. « Il y a un potentiel de croissance dans tous les secteurs, car l’économie est en sous-performance depuis des années. Le régime entreprend actuellement des réformes, dans un contexte pourtant difficile, pour ajuster les déséquilibres fondamentaux. »
Même au plus fort de la crise politique, qui a suivi la chute de Hosni Moubarak en 2011, le portefeuille de clients de Bank Audi Egypt n’a cessé d’augmenter. « Le secteur bancaire, en général, a été assez solide. Contrairement à d’autres pays arabes en transition, l’économie égyptienne n’a jamais été en récession. Il y a eu un ralentissement, explique Freddie Baz. La filiale du groupe Audi s’en est particulièrement bien sortie, enregistrant une croissance au niveau de tous les agrégats, alors que la maison mère visait une simple consolidation. » La révolution a toutefois provoqué, dans un premier temps, une détérioration du ratio des créances douteuses sur le total des crédits bruts, « mais ce ratio n’a jamais dépassé les 3 %, alors que la moyenne dans la région se situe entre 4 et 5 %, et la moyenne mondiale est de 6 % », précise Freddie Baz, en attribuant cette performance à « la philosophie du risque » qui fait, selon lui, la force du secteur bancaire libanais. « Avec l’expérience nous avons appris à sélectionner les clients et à bien mesurer leur appétit pour le risque. Nous sommes doués dans la gestion de l’incertain. »