Depuis 2005, le nombre d’agences de la Blom Bank Egypt a été multiplié par quatre.
Les résultats annuels de la Blom Bank Egypt n’ont pas encore été publiés, mais, selon le PDG de la maison mère, Saad Azhari, cette filiale a été l’un des principaux moteurs de croissance des bénéfices du groupe en 2014. Pour sa part, le directeur général de la Blom Bank Egypt, Mohammad Ozalp, se contente de signaler que « la croissance des crédits et des dépôts a été supérieure à la moyenne du marché ».
La banque libanaise s’est implantée en Égypte en 2005 en achetant la Misr Romanian Bank pour 97,8 millions de dollars. En 10 ans, le nombre d’agences est passé de 8 à 31, « dont quatre ouvertes ces 12 derniers mois », précise Mohammad Ozalp. Malgré trois années difficiles sur le plan politique et sécuritaire, entre 2011 et 2013, « la demande dans l’activité de détail est restée forte et les dépôts n’ont jamais cessé de croître ». L’année dernière, la situation économique du pays s’est améliorée avec une nette accélération de la croissance observée en particulier au dernier trimestre. « Si les réformes se poursuivent et la situation sécuritaire se stabilise, la croissance dépassera 4 % cette année et pourra atteindre son potentiel de 7 % à 8 % au cours des deux ou trois prochaines années », prévoit Mohammad Ozalp. Dans ce contexte, la Blom Bank Egypt entend capitaliser sur ce qu’elle considère comme l’un de ses principaux atouts : la proximité. « La Banque centrale égyptienne a récemment autorisé l’ouverture de “mini-agences” pour servir les individus et les PME, ce qui nous permettra de développer les services de proximité dans les régions, affirme Mohammad Ozalp. Le potentiel est très important, sachant que « seule 10 à 15 % de la population est bancarisée ». Sans parler du secteur parallèle dont l’ampleur a été dévoilée par la récente émission de certificats d’investissements par l’État égyptien pour financer le projet de développement de la région du canal de Suez. L’opération a été massivement souscrite par les institutions financières mais aussi par les citoyens. « Sur les 64 milliards de livres (environ 3,4 milliards de dollars) récoltés, près de 26 milliards n’étaient pas dans le circuit bancaire », indique Mohammad Ozalp.
« Il y a aussi un potentiel de croissance dans l’activité de banque de financement et d’investissement, poursuit-il. Les investisseurs étrangers manifestent un intérêt croissant pour l’Égypte, que ce soit pour le marché local ou pour l’export », sachant que l’Égypte a des accords de libre-échange avec les grands blocs commerciaux (Mercosur, pays arabes, États-Unis, Turquie, Afrique). Des multinationales ont affiché cette année leur confiance dans le pays : le géant des cosmétiques L’Oréal y a inauguré sa première usine, qui lui servira de plate-forme pour le Moyen-Orient, tandis que l’américain Kellogg’s a racheté le plus grand producteur de biscuits égyptien. « Nous nous attendons par ailleurs à de grandes annonces dans les mois à venir dans le cadre du projet de développement du canal de Suez. »
La banque libanaise s’est implantée en Égypte en 2005 en achetant la Misr Romanian Bank pour 97,8 millions de dollars. En 10 ans, le nombre d’agences est passé de 8 à 31, « dont quatre ouvertes ces 12 derniers mois », précise Mohammad Ozalp. Malgré trois années difficiles sur le plan politique et sécuritaire, entre 2011 et 2013, « la demande dans l’activité de détail est restée forte et les dépôts n’ont jamais cessé de croître ». L’année dernière, la situation économique du pays s’est améliorée avec une nette accélération de la croissance observée en particulier au dernier trimestre. « Si les réformes se poursuivent et la situation sécuritaire se stabilise, la croissance dépassera 4 % cette année et pourra atteindre son potentiel de 7 % à 8 % au cours des deux ou trois prochaines années », prévoit Mohammad Ozalp. Dans ce contexte, la Blom Bank Egypt entend capitaliser sur ce qu’elle considère comme l’un de ses principaux atouts : la proximité. « La Banque centrale égyptienne a récemment autorisé l’ouverture de “mini-agences” pour servir les individus et les PME, ce qui nous permettra de développer les services de proximité dans les régions, affirme Mohammad Ozalp. Le potentiel est très important, sachant que « seule 10 à 15 % de la population est bancarisée ». Sans parler du secteur parallèle dont l’ampleur a été dévoilée par la récente émission de certificats d’investissements par l’État égyptien pour financer le projet de développement de la région du canal de Suez. L’opération a été massivement souscrite par les institutions financières mais aussi par les citoyens. « Sur les 64 milliards de livres (environ 3,4 milliards de dollars) récoltés, près de 26 milliards n’étaient pas dans le circuit bancaire », indique Mohammad Ozalp.
« Il y a aussi un potentiel de croissance dans l’activité de banque de financement et d’investissement, poursuit-il. Les investisseurs étrangers manifestent un intérêt croissant pour l’Égypte, que ce soit pour le marché local ou pour l’export », sachant que l’Égypte a des accords de libre-échange avec les grands blocs commerciaux (Mercosur, pays arabes, États-Unis, Turquie, Afrique). Des multinationales ont affiché cette année leur confiance dans le pays : le géant des cosmétiques L’Oréal y a inauguré sa première usine, qui lui servira de plate-forme pour le Moyen-Orient, tandis que l’américain Kellogg’s a racheté le plus grand producteur de biscuits égyptien. « Nous nous attendons par ailleurs à de grandes annonces dans les mois à venir dans le cadre du projet de développement du canal de Suez. »