Marsyas s’apprête à lancer un second vin « hyperqualitatif, issu du même terroir que Château Marsyas, élevé avec la même attention scrupuleuse », annonce Karim Saadé, fondateur avec son frère, Sandro, de ce vignoble de 55 hectares, dont le premier millésime date de 2007. À partir du 15 avril, quelque 40 000 cols du B-qaā 2013, le premier millésime, seront mis en circulation, dont près de la moitié pour le seul marché libanais. L’autre moitié est destinée à la France, l’Angleterre ou encore Dubaï, les principaux pays d’exportation du domaine. « L’objectif à terme est de produire 150 000 bouteilles annuelles de ce second vin, un volume qui devra absorber l’augmentation de la production croissante du domaine, dont les vignes gagnent en âge », assure Karim Saadé.
Quant à Château Marsyas, sa production demeure inchangée : autour de
50 000 cols annuels. « Nos ventes connaissent une croissance régulière, mais nous n’avons pas l’intention d’augmenter ces volumes. Nous souhaitons rester sur une identité haut de gamme, à destination des connaisseurs. »
En terme de production, Château Marsyas et son petit frère B-qaā repose sur les mêmes principes de culture et d’élevage avec en particulier une “sélection parcellaire” : « Nous réservons les parcelles les plus qualitatives au Château ; les terroirs moins complexes, plus jeunes vont à ce second vin. »
Pour Marsyas, la différence se joue sur le positionnement : B-qaā est un milieu de gamme, qui se vendra 16 à 17 dollars la bouteille dans le commerce quand le Château tourne, lui, autour de 25 à 30 dollars, selon les millésimes. Autre marque de distinction : sa cible. « De jeunes adultes, avec une approche plus décontractée de la dégustation », relève Sandro Saadé. D’ailleurs, l’étiquette aux codes graphiques modernes bouscule les us un rien vieillots, auxquels certains domaines libanais ont habitué leur public.
Assemblage de cabernet-sauvignon (70 %), de syrah et d’une pointe de mourvèdre, ce vin a été élevé en fûts entre 8 à 10 mois. Ce qui en fait un vin certes moins puissant, mais qui allie finesse et minéralité.
Quant à Château Marsyas, sa production demeure inchangée : autour de
50 000 cols annuels. « Nos ventes connaissent une croissance régulière, mais nous n’avons pas l’intention d’augmenter ces volumes. Nous souhaitons rester sur une identité haut de gamme, à destination des connaisseurs. »
En terme de production, Château Marsyas et son petit frère B-qaā repose sur les mêmes principes de culture et d’élevage avec en particulier une “sélection parcellaire” : « Nous réservons les parcelles les plus qualitatives au Château ; les terroirs moins complexes, plus jeunes vont à ce second vin. »
Pour Marsyas, la différence se joue sur le positionnement : B-qaā est un milieu de gamme, qui se vendra 16 à 17 dollars la bouteille dans le commerce quand le Château tourne, lui, autour de 25 à 30 dollars, selon les millésimes. Autre marque de distinction : sa cible. « De jeunes adultes, avec une approche plus décontractée de la dégustation », relève Sandro Saadé. D’ailleurs, l’étiquette aux codes graphiques modernes bouscule les us un rien vieillots, auxquels certains domaines libanais ont habitué leur public.
Assemblage de cabernet-sauvignon (70 %), de syrah et d’une pointe de mourvèdre, ce vin a été élevé en fûts entre 8 à 10 mois. Ce qui en fait un vin certes moins puissant, mais qui allie finesse et minéralité.