Sur le front monétaire, le début de l’année 2015 a été marqué par le renforcement spectaculaire du dollar américain (+40 % depuis avril 2011 selon la HSBC). Le billet vert s’est apprécié d’environ 10 % en valeur effective réelle et davantage par rapport aux monnaies des principaux pays avancés (+14 %), selon le FMI. Quant à l’euro et au yen, ils ont connu une forte dépréciation, sous l’effet de politiques monétaires expansionnistes et du renforcement de la monnaie américaine. Le taux de change euro/dollar est ainsi passé de plus de 1,35 en mai 2014 à un plus bas en dessous de 1,05 en mars dernier, tandis que la monnaie nippone a perdu près de 30 % face au dollar depuis janvier 2013.
Mais la parité euro/dollar ne semble pas être à portée de main, estiment certains analystes. « Le dollar s’est affaibli à plusieurs reprises après des hausses de taux d’intérêt. L’envolée a généralement lieu durant la période anticipative. Il ne faut pas, en outre, sous-estimer la reprise en Europe et son impact sur l’appréciation de l’euro », explique Peter Yeates, directeur général de la HSBC au Liban. Selon lui, le taux de change se stabilisera autour de 1,1 d’ici à la fin de l’année. Parmi les autres monnaies principales, le franc suisse s’est fortement apprécié depuis l’abandon du plancher du taux de change par rapport à l’euro le 15 janvier, passant de 1,2 euro fin 2014 à un plus bas à 0,99, avant de remonter à 1,05 à la mi-mai. Tandis que la livre sterling reste tributaire de la politique monétaire du Royaume-Uni, laquelle ne devrait pas se normaliser avant le milieu de 2016.
Étant donné la baisse des rendements obligataires et l’assouplissement des conditions financières dans les pays avancés, les conditions monétaires se sont relâchées aussi dans plusieurs pays émergents, tandis que le pétrole a eu un impact positif sur la valorisation de certaines monnaies. L’Inde, un gros importateur de pétrole, a ainsi vu sa monnaie s’apprécier de près de 10 % en valeur effective réelle, également sous l’impulsion des perspectives positives de croissance. En revanche, les taux directeurs ont été relevés en Russie et la politique monétaire a également été durcie au Brésil, où le réal s’est déprécié de 9 %, du fait de la dégradation des perspectives du pays.
« De manière générale, les monnaies émergentes sont affectées par le mouvement de rapatriement de capitaux, induit par les perspectives de hausse des taux d’intérêt aux États-Unis », explique Patrick George, directeur des investissements à la FFA Private Bank. À l’exception de la roupie indienne, l’investissement dans ces monnaies est donc plutôt déconseillé, surtout qu’une nouvelle appréciation du dollar risque d’enfoncer le clou, estiment les analystes.
Mais la parité euro/dollar ne semble pas être à portée de main, estiment certains analystes. « Le dollar s’est affaibli à plusieurs reprises après des hausses de taux d’intérêt. L’envolée a généralement lieu durant la période anticipative. Il ne faut pas, en outre, sous-estimer la reprise en Europe et son impact sur l’appréciation de l’euro », explique Peter Yeates, directeur général de la HSBC au Liban. Selon lui, le taux de change se stabilisera autour de 1,1 d’ici à la fin de l’année. Parmi les autres monnaies principales, le franc suisse s’est fortement apprécié depuis l’abandon du plancher du taux de change par rapport à l’euro le 15 janvier, passant de 1,2 euro fin 2014 à un plus bas à 0,99, avant de remonter à 1,05 à la mi-mai. Tandis que la livre sterling reste tributaire de la politique monétaire du Royaume-Uni, laquelle ne devrait pas se normaliser avant le milieu de 2016.
Étant donné la baisse des rendements obligataires et l’assouplissement des conditions financières dans les pays avancés, les conditions monétaires se sont relâchées aussi dans plusieurs pays émergents, tandis que le pétrole a eu un impact positif sur la valorisation de certaines monnaies. L’Inde, un gros importateur de pétrole, a ainsi vu sa monnaie s’apprécier de près de 10 % en valeur effective réelle, également sous l’impulsion des perspectives positives de croissance. En revanche, les taux directeurs ont été relevés en Russie et la politique monétaire a également été durcie au Brésil, où le réal s’est déprécié de 9 %, du fait de la dégradation des perspectives du pays.
« De manière générale, les monnaies émergentes sont affectées par le mouvement de rapatriement de capitaux, induit par les perspectives de hausse des taux d’intérêt aux États-Unis », explique Patrick George, directeur des investissements à la FFA Private Bank. À l’exception de la roupie indienne, l’investissement dans ces monnaies est donc plutôt déconseillé, surtout qu’une nouvelle appréciation du dollar risque d’enfoncer le clou, estiment les analystes.