La chute considérable et inattendue des cours mondiaux de pétrole à partir de l’été dernier continue de peser sur le marché des matières premières. Le prix du baril de brent est passé, en quelques mois, d’un pic de 115 dollars, en juillet 2014, à un plus bas en dessous de 47 dollars, en janvier 2015, avant de se stabiliser autour de 65 dollars en mai.
Les prix devraient repartir progressivement à la hausse d’une moyenne de 51 dollars le baril en 2015 à environ 64 dollars en 2017 et 73 dollars à l’horizon 2019, selon les dernières prévisions du FMI. Pour la banque britannique HSBC, l’évolution sera plus importante : le prix du baril devrait atteindre 75 dollars d’ici à fin 2016 et 90 dollars d’ici à fin 2017.
Cette hausse résulterait de trois facteurs : une reprise mondiale, qui devrait tirer la demande vers le haut, un stockage stratégique de pays comme l’Inde et la Chine, pour profiter des prix actuels, et un tassement de la production, lié au rétrécissement du différentiel entre prix du marché et coût de production. « Aux États-Unis, le nombre de puits de pétrole en activité est déjà passé de 1 800 en décembre à 1 069 en mars », explique Christina Azouri, conseillère en placements au Crédit agricole suisse.
« Il vaut donc mieux attendre pour vendre », souligne Patrick George, directeur des investissements à la FFA Private Bank. En revanche, l’or devrait plutôt baisser, estime-t-il. Ce dernier évolue en dents de scie depuis un an, entre 1 150 et 1 330 dollars. « Les perspectives négatives sont liées à celles d’un dollar plus fort, auquel l’or est négativement corrélé », souligne-t-il. Pour la HSBC, les choses sont toutefois plus nuancées. Le prix de l’once devra ainsi continuer à osciller entre 1 100 et 1 300 dollars au cours des prochains mois. Pour l’économiste Paul Doueihy, la tendance pourrait même être haussière. « Le risque d’éclatement d’une bulle boursière, les crises géopolitiques et le risque de sortie de la Grèce de la zone euro sont tous des facteurs qui soutiennent le métal jaune, en tant que valeur refuge. » Les cours des autres matières premières devraient se stabiliser à des niveaux plus bas après les reculs récents des prix des produits alimentaires et des métaux, estime le FMI. « À plus long terme, le cours de l’aluminium devrait néanmoins profiter de la forte demande émanant du secteur automobile nord-américain, alors que le prix du cuivre sera soutenu par l’insuffisance de l’offre au vu de la réduction des investissements opérés dans les capacités de production du minerai », précise Christina Azouri.
Enfin, sur le front alimentaire, les prix de plusieurs produits de base ont reculé, dans le sillage du repli des cours du brut. « L’investissement sur ce marché est assez risqué, au vu de la volatilité qui le caractérise et de facteurs imprévisibles, comme le climat. En revanche, ce qui est sûr c’est que la consommation ne fait qu’augmenter. À long terme, c’est donc un investissement assez sûr », estime Peter Yeates, directeur général de la HSBC au Liban. À elle seule, la consommation mondiale de blé a plus que quadruplé en 60 ans.
Les prix devraient repartir progressivement à la hausse d’une moyenne de 51 dollars le baril en 2015 à environ 64 dollars en 2017 et 73 dollars à l’horizon 2019, selon les dernières prévisions du FMI. Pour la banque britannique HSBC, l’évolution sera plus importante : le prix du baril devrait atteindre 75 dollars d’ici à fin 2016 et 90 dollars d’ici à fin 2017.
Cette hausse résulterait de trois facteurs : une reprise mondiale, qui devrait tirer la demande vers le haut, un stockage stratégique de pays comme l’Inde et la Chine, pour profiter des prix actuels, et un tassement de la production, lié au rétrécissement du différentiel entre prix du marché et coût de production. « Aux États-Unis, le nombre de puits de pétrole en activité est déjà passé de 1 800 en décembre à 1 069 en mars », explique Christina Azouri, conseillère en placements au Crédit agricole suisse.
« Il vaut donc mieux attendre pour vendre », souligne Patrick George, directeur des investissements à la FFA Private Bank. En revanche, l’or devrait plutôt baisser, estime-t-il. Ce dernier évolue en dents de scie depuis un an, entre 1 150 et 1 330 dollars. « Les perspectives négatives sont liées à celles d’un dollar plus fort, auquel l’or est négativement corrélé », souligne-t-il. Pour la HSBC, les choses sont toutefois plus nuancées. Le prix de l’once devra ainsi continuer à osciller entre 1 100 et 1 300 dollars au cours des prochains mois. Pour l’économiste Paul Doueihy, la tendance pourrait même être haussière. « Le risque d’éclatement d’une bulle boursière, les crises géopolitiques et le risque de sortie de la Grèce de la zone euro sont tous des facteurs qui soutiennent le métal jaune, en tant que valeur refuge. » Les cours des autres matières premières devraient se stabiliser à des niveaux plus bas après les reculs récents des prix des produits alimentaires et des métaux, estime le FMI. « À plus long terme, le cours de l’aluminium devrait néanmoins profiter de la forte demande émanant du secteur automobile nord-américain, alors que le prix du cuivre sera soutenu par l’insuffisance de l’offre au vu de la réduction des investissements opérés dans les capacités de production du minerai », précise Christina Azouri.
Enfin, sur le front alimentaire, les prix de plusieurs produits de base ont reculé, dans le sillage du repli des cours du brut. « L’investissement sur ce marché est assez risqué, au vu de la volatilité qui le caractérise et de facteurs imprévisibles, comme le climat. En revanche, ce qui est sûr c’est que la consommation ne fait qu’augmenter. À long terme, c’est donc un investissement assez sûr », estime Peter Yeates, directeur général de la HSBC au Liban. À elle seule, la consommation mondiale de blé a plus que quadruplé en 60 ans.