
Enfin, dans les pays émergents, les pronostics sont nuancés. La HSBC a maintenu sa position sur l’Inde, la Chine et l’Indonésie, même si globalement elle est désormais “neutre” sur le marché asiatique, et a dégradé à “négative” sa position sur la Russie. L’Inde apparaît comme l’“exception” dans ce paysage. Les gérants de portefeuille sont de plus en plus nombreux à favoriser les actions indiennes, soutenues par une nouvelle dynamique politique et économique.
Le marché boursier du Golfe résiste
Au Moyen-Orient, notamment dans le Golfe, les places boursières font preuve de résilience, en dépit des tensions géopolitiques et de la chute des prix du pétrole. Cela est principalement dû au fait que « les compagnies pétrolières arabes ne sont pas cotées en Bourse, contrairement à Gazprom en Russie ou Petrobas au Brésil, par exemple. Elles n’ont donc pas été pénalisées par la chute des cours. En revanche, le secteur pétrochimique a été affecté, même s’il ne représente que 7 à 8 % de la capitalisation boursière », explique Sébastien Hénin, gérant de portefeuille chez The National Investor (TNI), une banque d’affaires basée à Abou Dhabi.
En parallèle, « les autres secteurs, comme la banque, l’immobilier et les télécoms profitent de la dynamique actuelle et du maintien des dépenses d’investissements », ajoute-t-il. Hésitante durant les premiers mois de l’année, la Bourse de Dubaï s’est brutalement réveillée après la publication des résultats trimestriels, supérieurs aux estimations. Le Dubai Financial Market General Index (DFMGI) a bondi de près de
3 000 points en décembre dernier, à plus de 4 000 points début mai. Autre facteur favorable au marché boursier du Golfe : l’ouverture en juin de la place de Riyad aux investisseurs étrangers, pour la première fois depuis des décennies.
« Cela devrait paver la voie à une éventuelle entrée de l’Arabie saoudite dans l’indice MSCI Emerging Market, qui représente uniquement les places qatarienne, émirienne et égyptienne, et ne pèse qu’à hauteur de 1,4 % de l’indice mondial (…) Cela est susceptible de conférer un plus grand poids à la région et d’attirer ainsi davantage d’investisseurs à terme », souligne Sébastien Hénin.
En parallèle, « les autres secteurs, comme la banque, l’immobilier et les télécoms profitent de la dynamique actuelle et du maintien des dépenses d’investissements », ajoute-t-il. Hésitante durant les premiers mois de l’année, la Bourse de Dubaï s’est brutalement réveillée après la publication des résultats trimestriels, supérieurs aux estimations. Le Dubai Financial Market General Index (DFMGI) a bondi de près de
3 000 points en décembre dernier, à plus de 4 000 points début mai. Autre facteur favorable au marché boursier du Golfe : l’ouverture en juin de la place de Riyad aux investisseurs étrangers, pour la première fois depuis des décennies.
« Cela devrait paver la voie à une éventuelle entrée de l’Arabie saoudite dans l’indice MSCI Emerging Market, qui représente uniquement les places qatarienne, émirienne et égyptienne, et ne pèse qu’à hauteur de 1,4 % de l’indice mondial (…) Cela est susceptible de conférer un plus grand poids à la région et d’attirer ainsi davantage d’investisseurs à terme », souligne Sébastien Hénin.
