Entré en vigueur en 2012, le label “bio” européen autorise une quarantaine d’additifs, dont le soufre. À dose importante, celui-ci provoque ces migraines qui font croire à beaucoup qu’ils ne supportent pas les blancs ou les rosés dans lesquels le soufre est le plus utilisé. Le label européen accepte également différentes adjonctions : levures chimiques, copeaux de chêne, préparations enzymatiques ou encore tannins œnologiques… Depuis 2012, ce label fleurit partout.
Au Liban, six domaines (Adyar, Batroun Mountain, Château Musar, Château Khoury, Château Sanctus et Domaine de Baal) ont choisi de passer sous ce label décerné par son représentant local, l’Institut méditerranéen de certification (IMC). Leur production représente environ 8 % des huit millions de bouteilles sorties des caves libanaises (estimation). « Ce label est un net progrès par rapport à la culture conventionnelle », assure Jean-Paul Khoury, de Château Khoury (Zahlé). Pour cet œnologue, le label européen propose notamment des proportions de soufre acceptables. Le soufre y est autorisé à hauteur de 100 mg/litre pour les rouges et 150 mg/litre pour les blancs. Soit 25 % de moins que ce qui est autorisé en conventionnel en Europe. « Quelqu’un de sensible ne devrait pas souffrir de tels dosages. De toutes les façons, en dessous, on risque une mise en bouteilles précoce pour éviter que le vin ne s’oxyde. »
Mais certains trouvent cette législation trop laxiste. « Du “bio” qui autorise l’utilisation de levures chimiques ? C’est douteux », fait valoir Sébastien Khoury, du Domaine de Baal (Zahlé), qui reproche à cette norme d’avoir été édictée pour le marché de masse et les supermarchés en premier lieu. Du coup, d’autres certifications aux critères plus exigeants se sont développées : Demeter pour les vins en biodynamie, la charte de l’Association des vins nature, celle de Nature et Progrès… Toutes prônent un travail artisanal, où la chimie n’altère pas le goût du vin. Elles n’ont encore aucun représentant au Liban. « Le surcoût lié aux contrôles est trop élevé », explique le fondateur de Domaine de Baal. Du coup, ce vigneron certifié “bio” ne le dit pas. Sur ses étiquettes, on lit seulement la mention “Vignes cultivées sans chimie. Vin vinifié de manière naturelle”.
Au Liban, six domaines (Adyar, Batroun Mountain, Château Musar, Château Khoury, Château Sanctus et Domaine de Baal) ont choisi de passer sous ce label décerné par son représentant local, l’Institut méditerranéen de certification (IMC). Leur production représente environ 8 % des huit millions de bouteilles sorties des caves libanaises (estimation). « Ce label est un net progrès par rapport à la culture conventionnelle », assure Jean-Paul Khoury, de Château Khoury (Zahlé). Pour cet œnologue, le label européen propose notamment des proportions de soufre acceptables. Le soufre y est autorisé à hauteur de 100 mg/litre pour les rouges et 150 mg/litre pour les blancs. Soit 25 % de moins que ce qui est autorisé en conventionnel en Europe. « Quelqu’un de sensible ne devrait pas souffrir de tels dosages. De toutes les façons, en dessous, on risque une mise en bouteilles précoce pour éviter que le vin ne s’oxyde. »
Mais certains trouvent cette législation trop laxiste. « Du “bio” qui autorise l’utilisation de levures chimiques ? C’est douteux », fait valoir Sébastien Khoury, du Domaine de Baal (Zahlé), qui reproche à cette norme d’avoir été édictée pour le marché de masse et les supermarchés en premier lieu. Du coup, d’autres certifications aux critères plus exigeants se sont développées : Demeter pour les vins en biodynamie, la charte de l’Association des vins nature, celle de Nature et Progrès… Toutes prônent un travail artisanal, où la chimie n’altère pas le goût du vin. Elles n’ont encore aucun représentant au Liban. « Le surcoût lié aux contrôles est trop élevé », explique le fondateur de Domaine de Baal. Du coup, ce vigneron certifié “bio” ne le dit pas. Sur ses étiquettes, on lit seulement la mention “Vignes cultivées sans chimie. Vin vinifié de manière naturelle”.