Contexte. Il est certain que des prix du pétrole moins élevés atténuent les déséquilibres macroéconomiques persistants du Liban. En contrepartie, l’exacerbation des tensions géopolitiques régionales pèse sur le potentiel de croissance de l’économie. Alors même que les perspectives de relance à court terme restent limitées, nous avons néanmoins confiance dans les capacités de résistance de l’économie libanaise aux différents défis auxquels elle fait face afin d’éviter une récession.
Stratégie. Nous sommes la première banque au Liban, la septième banque privée en Égypte et la treizième banque en Turquie – sur 34 banques de dépôts opérationnelles et seulement 32 mois après le début de notre implantation dans ce pays. Cette stratégie de diversification se traduit aujourd’hui par une répartition plus équilibrée des actifs consolidés entre le Liban et l’étranger (respectivement 54 % et 46 %) et 31 % des actifs domiciliés dans des filiales présentes dans des pays notés “investment grade”.
Régulation. L’application extraterritoriale des lois étrangères, essentiellement américaines et européennes, est logique pour les banques libanaises. Il est désormais nécessaire d’instaurer une culture de conformité conciliant les impératifs de développement des activités et l’application stricte des réglementations internationales. Sur ce plan, la position de la Banque du Liban, notre régulateur principal, à travers la circulaire 126 datée d’avril 2012, recommande le respect des lois internationales et leur application, y compris les sanctions.