C’est à la toute nouvelle galerie Marfa’, fondée par Joumana Asseily, que Vartan Avakian, lauréat en 2013 du Abraaj Capital Art Prize, expose aujourd’hui son travail. Il s’agit d’un ensemble de cristaux, fabriqués à partir de poussières et de résidus collectés dans les ruines de l’immeuble Barakat, le bâtiment situé sur l’ancienne ligne de démarcation, qui doit accueillir le futur Musée de la mémoire de la ville (“Beit Beirut”). L’exposition propose également une série de photographies réalisées à partir de particules d’argent prélevées dans les ruines de ce même immeuble.
Pour l’artiste, l’expérience n’est pas seulement ludique. Elle illustre aussi une vieille théorie antique, selon laquelle tout se répond dans l’univers : l’infiniment grand et l’infiniment petit s’entremêlent et ne peuvent être lus ou compris qu’en regard l’un de l’autre, car ils se contiennent – et s’illustrent – mutuellement. « La poussière est ainsi un indice de ce qui définit toujours le lieu », assure Joumana Asseily, la directrice de la galerie.
Ouverte depuis le 22 octobre, la galerie Marfa’ s’est installée au port, à quelques encablures de la boutique Cold Fish. Le lieu entend se dédier à la création contemporaine libanaise ou étrangère. Un milieu auquel sa fondatrice s’est frottée dès ses années aux États-Unis, où elle a débuté une collection d’art personnelle. À son retour en 2006 au Liban, elle soutient et collabore à des institutions comme le Beirut Art Center ou la Fondation arabe pour l’image. En ouvrant sa propre galerie, Joumana Asseily franchit une nouvelle étape et contribue à dynamiser le marché de l’art libanais en plein renouveau.
Galerie Marfa’, quartier du port, du mardi au samedi, de midi à 19 heures, Tél. : 03/020636.
Pour l’artiste, l’expérience n’est pas seulement ludique. Elle illustre aussi une vieille théorie antique, selon laquelle tout se répond dans l’univers : l’infiniment grand et l’infiniment petit s’entremêlent et ne peuvent être lus ou compris qu’en regard l’un de l’autre, car ils se contiennent – et s’illustrent – mutuellement. « La poussière est ainsi un indice de ce qui définit toujours le lieu », assure Joumana Asseily, la directrice de la galerie.
Ouverte depuis le 22 octobre, la galerie Marfa’ s’est installée au port, à quelques encablures de la boutique Cold Fish. Le lieu entend se dédier à la création contemporaine libanaise ou étrangère. Un milieu auquel sa fondatrice s’est frottée dès ses années aux États-Unis, où elle a débuté une collection d’art personnelle. À son retour en 2006 au Liban, elle soutient et collabore à des institutions comme le Beirut Art Center ou la Fondation arabe pour l’image. En ouvrant sa propre galerie, Joumana Asseily franchit une nouvelle étape et contribue à dynamiser le marché de l’art libanais en plein renouveau.
Galerie Marfa’, quartier du port, du mardi au samedi, de midi à 19 heures, Tél. : 03/020636.