Situé sur une parcelle de 75 000 m2, Areej Sour est un projet multifonctionnel avec des commerces, des appartements, des bureaux et une trentaine de parcelles à lotir. Les travaux viennent de démarrer cet été et se termineront d’ici à 2019. Entretien avec Karim Jabbour, directeur de la société Masharii qui est en charge du projet et des ventes.
Où se trouve Areej Sour ?
Le projet se trouve à l’entrée nord de Tyr à l’intersection de la route littorale et de celle qui mène à Abbassiyé. Le site sera au niveau de la sortie de l’autoroute arabe qui sera prochainement achevée.
Comment se structure le projet ?
Le cœur d’Areej Sour se compose d’un espace commercial à ciel ouvert avec des terrasses de cafés, des restaurants, des banques et des boutiques répartis le long d’une esplanade et de voies piétonnes. Tous les espaces commerciaux seront offerts à la location. Cette partie du projet se structure autour de huit bâtiments avec des bureaux, des cliniques et des instituts de formation au premier étage. Adjacent à ce souk, trente et une parcelles de 1 200 à 1 600 m2 sont mises à la vente à partir de 310 dollars le m2. Chaque parcelle a un cahier des charges très spécifique. Il sera possible d’y construire un bâtiment d’environ 1 000 m2 habitables sur trois étages, suivant une architecture définie au préalable. Au total, chaque bâtiment compte de neuf à dix appartements. Entre le centre d’affaires et la partie résidentielle, une place de 2 000 m2 sera aménagée avec des pelouses et des bassins.
À qui s’adressent ces parcelles ?
Nous avons trois cibles : les investisseurs fonciers à la recherche d’une plus-value future, les promoteurs qui pourront construire eux-mêmes l’immeuble pour ensuite commercialiser les appartements et les familles en quête d’un bâtiment pour y loger tous leurs membres. Notre société offre également l’option de construire le bâtiment pour le propriétaire de la parcelle.
La commercialisation des parcelles était-elle la meilleure solution pour développer ce terrain de 75 000 m2 ?
Nous travaillons depuis 2010 sur ce projet. Nous avons étudié plusieurs options comme construire une université, un hôpital ou un centre commercial. Finalement, en accord avec les propriétaires du terrain, la formule d’associer des espaces commerciaux à un complexe résidentiel d’une trentaine d’immeubles était la plus appropriée. Dans un contexte de stagnation du marché immobilier, Areej Sour est un nouveau concept de développement urbain jamais réalisé auparavant dans le Sud.
Pourquoi avoir opté pour un espace commercial ouvert alors que la tendance au Liban s’oriente vers des centres commerciaux sur plusieurs étages ?
Les anciens souks de Tyr sont ouverts et restent des espaces très animés et conviviaux. Nous avons voulu garder cet esprit. Nous ne sommes pas convaincus que la ville ait besoin d’un centre commercial clos.
Le projet a été mis sur le marché à la fin de l’été 2015, quel bilan tirez-vous de ce démarrage ?
Le lancement du projet est positif. Nous avons reçu plus de 100 demandes pour des appartements et des parcelles. À ce jour, sept parcelles ont été vendues. Les premiers échos confirment qu’Areej Sour répond à une attente. Parallèlement, nous sommes en train de monter le financement de la construction du souk dont l’investissement est d’environ 20 millions de dollars.
Qui est votre cible ?
Les Libanais expatriés originaires du Sud-Liban sont attachés à leur région. Nous pensons que 60 à 70 % des ventes vont venir de cette catégorie de clients.
Pourtant les expatriés préfèrent acheter dans leur village d’origine, comment allez-vous faire pour les attirer ?
Areej Sour est une ville nouvelle à Tyr. C’est un projet moderne, bien pensé, pas cher, avec des espaces de loisirs, des cafés-restaurants et des jardins. Tout le monde n’a pas nécessairement envie d’habiter dans son village. De plus, le site est à l’entrée de la capitale du Sud. C’est une adresse stratégique et accessible.
Le projet se trouve à l’entrée nord de Tyr à l’intersection de la route littorale et de celle qui mène à Abbassiyé. Le site sera au niveau de la sortie de l’autoroute arabe qui sera prochainement achevée.
Comment se structure le projet ?
Le cœur d’Areej Sour se compose d’un espace commercial à ciel ouvert avec des terrasses de cafés, des restaurants, des banques et des boutiques répartis le long d’une esplanade et de voies piétonnes. Tous les espaces commerciaux seront offerts à la location. Cette partie du projet se structure autour de huit bâtiments avec des bureaux, des cliniques et des instituts de formation au premier étage. Adjacent à ce souk, trente et une parcelles de 1 200 à 1 600 m2 sont mises à la vente à partir de 310 dollars le m2. Chaque parcelle a un cahier des charges très spécifique. Il sera possible d’y construire un bâtiment d’environ 1 000 m2 habitables sur trois étages, suivant une architecture définie au préalable. Au total, chaque bâtiment compte de neuf à dix appartements. Entre le centre d’affaires et la partie résidentielle, une place de 2 000 m2 sera aménagée avec des pelouses et des bassins.
À qui s’adressent ces parcelles ?
Nous avons trois cibles : les investisseurs fonciers à la recherche d’une plus-value future, les promoteurs qui pourront construire eux-mêmes l’immeuble pour ensuite commercialiser les appartements et les familles en quête d’un bâtiment pour y loger tous leurs membres. Notre société offre également l’option de construire le bâtiment pour le propriétaire de la parcelle.
La commercialisation des parcelles était-elle la meilleure solution pour développer ce terrain de 75 000 m2 ?
Nous travaillons depuis 2010 sur ce projet. Nous avons étudié plusieurs options comme construire une université, un hôpital ou un centre commercial. Finalement, en accord avec les propriétaires du terrain, la formule d’associer des espaces commerciaux à un complexe résidentiel d’une trentaine d’immeubles était la plus appropriée. Dans un contexte de stagnation du marché immobilier, Areej Sour est un nouveau concept de développement urbain jamais réalisé auparavant dans le Sud.
Pourquoi avoir opté pour un espace commercial ouvert alors que la tendance au Liban s’oriente vers des centres commerciaux sur plusieurs étages ?
Les anciens souks de Tyr sont ouverts et restent des espaces très animés et conviviaux. Nous avons voulu garder cet esprit. Nous ne sommes pas convaincus que la ville ait besoin d’un centre commercial clos.
Le projet a été mis sur le marché à la fin de l’été 2015, quel bilan tirez-vous de ce démarrage ?
Le lancement du projet est positif. Nous avons reçu plus de 100 demandes pour des appartements et des parcelles. À ce jour, sept parcelles ont été vendues. Les premiers échos confirment qu’Areej Sour répond à une attente. Parallèlement, nous sommes en train de monter le financement de la construction du souk dont l’investissement est d’environ 20 millions de dollars.
Qui est votre cible ?
Les Libanais expatriés originaires du Sud-Liban sont attachés à leur région. Nous pensons que 60 à 70 % des ventes vont venir de cette catégorie de clients.
Pourtant les expatriés préfèrent acheter dans leur village d’origine, comment allez-vous faire pour les attirer ?
Areej Sour est une ville nouvelle à Tyr. C’est un projet moderne, bien pensé, pas cher, avec des espaces de loisirs, des cafés-restaurants et des jardins. Tout le monde n’a pas nécessairement envie d’habiter dans son village. De plus, le site est à l’entrée de la capitale du Sud. C’est une adresse stratégique et accessible.