La société CGI (Conseil et gestion immobilière – Groupe Saradar) s’est lancée dans une vaste campagne de communication afin de redynamiser la commercialisation de ses produits immobiliers
à Beyrouth : Place Pasteur à Gemmayzé, Abdel Wahab 618 à Furn el-Hayek et Urban Dreams à la Corniche du fleuve. Entretien avec son CEO Michel Georr.
Pourquoi avoir changé le nom du projet Gemmayze Village en Place Pasteur ?
L’achat de la parcelle remonte à 2004. Le chantier a été ralenti pendant 54 mois par des fouilles archéologiques. Entre-temps, la demande a changé et le marché immobilier a ralenti. Nous avons voulu un électrochoc, à travers ce changement, le redécoupage des surfaces et de nouveaux prix. C’est comme si nous lancions un nouveau projet.
Quelle est la nouvelle demande à Gemmayzé ?
Le quartier attire de jeunes couples à la recherche de petites surfaces. Nous avons subdivisé des étages inférieurs de la tour centrale avec des superficies plus accessibles de 165 à 298 m2. Le premier prix est de 635 000 dollars.
Quelle est votre nouvelle stratégie pour le projet Abdel Wahab 618 ?
Quatre des cinq immeubles du projet sont déjà vendus. Il reste des disponibilités dans la tour la plus élevée. Pendant deux mois, nous allons proposer les six premiers étages d’environ 520 m2 à partir de 3 500 dollars le m2.
Pourquoi ne pas avoir subdivisé les appartements comme à Gemmayzé ?
La rue Abdel Wahab s’adresse à une autre clientèle. Il y a une demande pour de grands appartements. Il n’était pas question de couper en deux les surfaces.
Votre nouvelle grille des prix a-t-elle déjà porté ses fruits ?
Dès le lendemain de la publication des nouveaux prix et l’inauguration d’un appartement témoin, nous avons finalisé une vente et enregistré plusieurs réservations.
Pourquoi proposer des prix aussi attractifs ?
Il fallait redynamiser les ventes des étages inférieurs et donner un second souffle au projet vendu à 70 %. Comme Place Pasteur, Abdel Wahab 618 a été lancé il y a plusieurs années. Les investisseurs attendent un profit en retour. Il était temps de les satisfaire.
Quelle est votre stratégie pour Urban Dreams ?
Urban Dreams est un projet mixte avec des appartements, des bureaux et des commerces au rez-de-chaussée. Il est situé dans le secteur de la Corniche du fleuve, aux côtés de plusieurs autres projets en construction. Mais les gens hésitent encore à investir dans ce nouveau quartier résidentiel en formation aux portes d’Achrafié. D’où notre proposition : pour l’achat des dix plus grands appartements, nous offrons un bureau de 70-80 m2 gratuitement. Il va de soi que le prix de l’appartement n’est plus négociable dans ce cas.
Votre nouvelle stratégie de commercialisation est-elle une réponse au ralentissement du marché immobilier actuel à Beyrouth ?
Effectivement, le marché est difficile. Les acheteurs se savent en position de force. De ce fait, nous sommes prêts à faire quelques sacrifices pour faire bouger les choses. La valeur des disponibilités Place Pasteur dépasse les 100 millions de dollars. Il fallait s’adapter en attendant des jours meilleurs.
Quels sont les autres projets de CGI ?
Nous avons un projet dans la région des Cèdres et, via notre filiale Saradar Capital, nous venons de démarrer le projet VI Castle Lane, à Londres, à proximité de Buckingham Palace. Cet investissement a nécessité une levée de fonds de 21 millions de livres sterling et nous en avons attiré le double en quelques semaines, en plus d’un financement bancaire de 35 millions de livres. Il s’agit d’un immeuble de 31 appartements d’environ 100 m2. Les ventes devraient approcher les 100 millions de dollars.
Pourquoi avoir investi à Londres ?
Investir au Liban comporte des risques et les profits sont actuellement réduits. Le groupe voulait diversifier ses investissements et partager ces opportunités avec des investisseurs en plaçant sur un autre marché immobilier. Londres est une ville internationale. C’est la plus demandée du monde.
L’achat de la parcelle remonte à 2004. Le chantier a été ralenti pendant 54 mois par des fouilles archéologiques. Entre-temps, la demande a changé et le marché immobilier a ralenti. Nous avons voulu un électrochoc, à travers ce changement, le redécoupage des surfaces et de nouveaux prix. C’est comme si nous lancions un nouveau projet.
Quelle est la nouvelle demande à Gemmayzé ?
Le quartier attire de jeunes couples à la recherche de petites surfaces. Nous avons subdivisé des étages inférieurs de la tour centrale avec des superficies plus accessibles de 165 à 298 m2. Le premier prix est de 635 000 dollars.
Quelle est votre nouvelle stratégie pour le projet Abdel Wahab 618 ?
Quatre des cinq immeubles du projet sont déjà vendus. Il reste des disponibilités dans la tour la plus élevée. Pendant deux mois, nous allons proposer les six premiers étages d’environ 520 m2 à partir de 3 500 dollars le m2.
Pourquoi ne pas avoir subdivisé les appartements comme à Gemmayzé ?
La rue Abdel Wahab s’adresse à une autre clientèle. Il y a une demande pour de grands appartements. Il n’était pas question de couper en deux les surfaces.
Votre nouvelle grille des prix a-t-elle déjà porté ses fruits ?
Dès le lendemain de la publication des nouveaux prix et l’inauguration d’un appartement témoin, nous avons finalisé une vente et enregistré plusieurs réservations.
Pourquoi proposer des prix aussi attractifs ?
Il fallait redynamiser les ventes des étages inférieurs et donner un second souffle au projet vendu à 70 %. Comme Place Pasteur, Abdel Wahab 618 a été lancé il y a plusieurs années. Les investisseurs attendent un profit en retour. Il était temps de les satisfaire.
Quelle est votre stratégie pour Urban Dreams ?
Urban Dreams est un projet mixte avec des appartements, des bureaux et des commerces au rez-de-chaussée. Il est situé dans le secteur de la Corniche du fleuve, aux côtés de plusieurs autres projets en construction. Mais les gens hésitent encore à investir dans ce nouveau quartier résidentiel en formation aux portes d’Achrafié. D’où notre proposition : pour l’achat des dix plus grands appartements, nous offrons un bureau de 70-80 m2 gratuitement. Il va de soi que le prix de l’appartement n’est plus négociable dans ce cas.
Votre nouvelle stratégie de commercialisation est-elle une réponse au ralentissement du marché immobilier actuel à Beyrouth ?
Effectivement, le marché est difficile. Les acheteurs se savent en position de force. De ce fait, nous sommes prêts à faire quelques sacrifices pour faire bouger les choses. La valeur des disponibilités Place Pasteur dépasse les 100 millions de dollars. Il fallait s’adapter en attendant des jours meilleurs.
Quels sont les autres projets de CGI ?
Nous avons un projet dans la région des Cèdres et, via notre filiale Saradar Capital, nous venons de démarrer le projet VI Castle Lane, à Londres, à proximité de Buckingham Palace. Cet investissement a nécessité une levée de fonds de 21 millions de livres sterling et nous en avons attiré le double en quelques semaines, en plus d’un financement bancaire de 35 millions de livres. Il s’agit d’un immeuble de 31 appartements d’environ 100 m2. Les ventes devraient approcher les 100 millions de dollars.
Pourquoi avoir investi à Londres ?
Investir au Liban comporte des risques et les profits sont actuellement réduits. Le groupe voulait diversifier ses investissements et partager ces opportunités avec des investisseurs en plaçant sur un autre marché immobilier. Londres est une ville internationale. C’est la plus demandée du monde.