La croissance du PIB réel du Liban a baissé de 2,9 points de pourcentage chaque année entre 2012 et 2014 du fait des conséquences de la guerre en Syrie, selon le dernier bulletin trimestriel d'information économique de la zone Mena de Banque mondiale.
Au total, elle estime le coût économique de la guerre en Syrie et de ses retombées dans cinq pays voisins (Liban, Jordanie, Turquie, Égypte, Irak) à quelque 35 milliards de dollars, soit l'équivalent du PIB de la Syrie en 2007. S'agissant du pays du Cèdre, « cette dégradation (de la situation économique) a fait basculer plus de 170 000 Libanais dans la pauvreté et multiplié par deux le taux de chômage qui a dépassé les 20 %, la plupart des chômeurs étant des jeunes non qualifiés. »
Au total, elle estime le coût économique de la guerre en Syrie et de ses retombées dans cinq pays voisins (Liban, Jordanie, Turquie, Égypte, Irak) à quelque 35 milliards de dollars, soit l'équivalent du PIB de la Syrie en 2007. S'agissant du pays du Cèdre, « cette dégradation (de la situation économique) a fait basculer plus de 170 000 Libanais dans la pauvreté et multiplié par deux le taux de chômage qui a dépassé les 20 %, la plupart des chômeurs étant des jeunes non qualifiés. »
En conséquence, le revenu moyen par habitant est aujourd'hui inférieur de 1,1 % au Liban au niveau qu'il aurait pu atteindre sans le conflit syrien, selon le rapport.
Rappelant que « le Liban compte le plus grand nombre de réfugiés par rapport à sa population (232 pour mille) », la Banque mondiale passe aussi rapidement en revue les conséquences économiques et sociales de cette présence. « Les propriétaires fonciers et les chefs d'entreprise y ont peut-être gagné, mais les travailleurs y ont perdu car l'arrivée des réfugiés syriens a gonflé la demande locale de biens et de services, d'où une hausse des prix, et augmenté le réservoir de main-d'œuvre, provoquant une baisse des salaires. » En termes de pression budgétaire, cette présence devrait se traduire par une dégradation du déficit public à 7,9 % du PIB en 2016 et de 10,1 % en 2017.
Rappelant que « le Liban compte le plus grand nombre de réfugiés par rapport à sa population (232 pour mille) », la Banque mondiale passe aussi rapidement en revue les conséquences économiques et sociales de cette présence. « Les propriétaires fonciers et les chefs d'entreprise y ont peut-être gagné, mais les travailleurs y ont perdu car l'arrivée des réfugiés syriens a gonflé la demande locale de biens et de services, d'où une hausse des prix, et augmenté le réservoir de main-d'œuvre, provoquant une baisse des salaires. » En termes de pression budgétaire, cette présence devrait se traduire par une dégradation du déficit public à 7,9 % du PIB en 2016 et de 10,1 % en 2017.