La saga des Convivium continue. Après plusieurs projets résidentiels à Gemmayzé, Saïfi et Badaro, la société immobilière BREI vient de lancer la commercialisation de deux nouveaux immeubles Convivium 8 et Convivium 9 à Achrafié. Le promoteur persiste dans les petites surfaces de 45 à 135 m2.
Entretien avec Roland Gebara, conseiller du directeur de BREI, Karim Bassil.

Comment se structurent les projets Convivium 8 et 9 ?
Convivium 8 se trouve au début de la rue Gouraud à Saïfi-Gemmayzé avant l’église Santa. Le projet compte 12 appartements d’environ 135 m2 avec trois chambres à coucher. Il y a également une petite boutique de 40 m2. Le projet a été vendu en trois mois. Nous pensons mettre une horloge digitale au sommet de l’immeuble.
Convivium 9 est à Monnot. Il totalise 59 appartements dont les surfaces varient de 45 à 107 m2. Certaines unités ont des terrasses de 15 à 30 m2. Le projet ne comporte pas de surface commerciale. Le rez-de-chaussée de l’immeuble est conçu comme le lobby d’un hôtel avec un coin lecture, détente et un jardin. Il y aura aussi une cuisine et un salon que les résidents pourront utiliser pour inviter leurs amis.
 
Pourquoi miser sur de si petites surfaces ?
Nous avons été les pionniers de cette niche avec l’immeuble Convivium 6 à Saïfi où nous proposions quelques studios de 30 m2. Ils s’étaient vendus très vite. Nous savons qu’il y a une demande de la part d’expatriés et de résidents pour de petits appartements.
Convivium 9 est proche de l’Université Saint-Joseph. Cela peut attirer les étudiants et les professeurs. Les petites surfaces peuvent également séduire les investisseurs qui sont désireux de mettre leur bien sur le marché locatif. Nous garantissons une rentabilité de 5 à 8 % annuelle par rapport à la valeur de l’appartement. Au final, la moyenne des appartements à Convivium 9 est de  64 m2.
 
Pourquoi ne pas avoir répété l’expérience des studios de 30 m2 pour Convivium 9 ?
Notre stratégie est d’offrir des appartements avec une chambre à coucher indépendante du salon. Nous ne souhaitions pas réitérer l’expérience des studios qui engendrait un surcoût de construction. Nous étions également limités par le nombre de parkings souterrains.
 
Si Convivium 8 est déjà vendu, comment se déroulent les ventes pour Convivium 9 ?
Nous avons déjà une quinzaine de réservation. Nous offrons une gamme variée de surfaces et la demande n’est pas uniquement focalisée sur deux pièces. Globalement, le démarrage est positif. Comme pour Convivium 8, nous contactons en priorité nos anciens clients. 30 à 40 % des dernières transactions viennent de propriétaires de nos anciens projets Convivium. Ils nous font confiance.

Vos taux de vente sont positifs. Avez-vous une explication ?
Le marché immobilier actuel est difficile. Les acheteurs sont attentionnés et savent que la situation leur est favorable. Parfois, nous pouvons négocier pendant plusieurs semaines avec une personne, puis elle se désiste. Pour vendre, il est important d’avoir une bonne adresse, un bon architecte et de proposer des surfaces en adéquation avec la demande. Se différencier de la concurrence est également la clé de la réussite. Nous ne suivons pas une niche spécifique bien que nous restions focalisés sur les petites surfaces. Souvent, c’est l’emplacement du projet qui détermine les superficies à proposer. Par exemple, il n’aurait pas été judicieux d’offrir des unités de 135 m2 comme nous l’avons fait à Saïfi-Gemmayzé, dans un projet à Monnot.
 
Les deux derniers Convivium portent les numéros 8 et 9. Pourtant, il s’agit de votre 7e et 8e projet. Il en manque un ?
En effet, le projet Convivium 4 à Gemmayzé – rue Mar Antonios – a été revendu avant son exécution.