Financement participatif, facilités de paiement en ligne, appareils connectés, monnaie dématérialisée… Tout un vivier de start-up ont mis l’innovation technique au service de la finance et constituent ce qu’on appelle la FinTech. Leur offre est diverse, leurs ambitions et leur poids économique variés si bien qu’il est difficile d’en parler comme d’un phénomène homogène, mais elles ont bien un point en commun : le fait de venir bousculer l’univers bien établi de la finance classique – entendez par là des banques.
Depuis quelques années, la FinTech est devenue incontournable. Pourquoi aller au guichet si on peut faire un virement depuis son téléphone ? Pourquoi remplir des dossiers de demande de prêt bancaire si on peut trouver du financement en quelques clics ? La FinTech c’est ça, faciliter le rapport à l’argent, couper les intermédiaires. Des services plus rapides, à portée de main, personnalisés. Pour ce faire, les nouveaux magiciens de la finance ont deux cartes en main : le développement du numérique et l’accès aux données.
Parmi les grands noms de la FinTech, deux entreprises en particulier ont réinventé la roue : le service de paiement en ligne PayPal et la société de finance participative Lending Club. Cette dernière, entrée en Bourse en 2014, totalise plus de quatre milliards de dollars de prêts en moins de dix ans d’activité.
Aujourd’hui les entreprises de FinTech se comptent par milliers. Dans ce laboratoire du futur, les entrepreneurs ne prennent plus rendez-vous avec leurs banquiers pour demander des crédits, ils s’inscrivent au Lending Club, sur OnDeck, ou sur Indiegogo. Leurs opérations et transactions sont gérées par Square ou Stripe, même l’argent peut être remplacé par une monnaie virtuelle. C’est plus simple, plus rapide, parfois moins coûteux. Mais cette révolution ne concerne pas seulement les professionnels, la FinTech ce sont aussi des sociétés qui offrent aux particuliers de remplacer une enveloppe de pot de départ par une cagnotte Leetchi, d’échanger des devises sur PayTop ou de financer un projet créatif sur KissKissBankBank.
Des investissements démultipliés
Selon une étude du cabinet KPMG, les investissements annuels dans le secteur de la FinTech se chiffrent à 20 milliards de dollars en 2015. Une croissance fulgurante quand on sait que, cinq ans auparavant, ces mêmes investissements n’atteignaient pas deux milliards. À vrai dire, la machine s’est envolée en 2013. Cette année-là, les investissements sont passés de 4 à 12 milliards, puis de 12 à 20 milliards en 2015. Des mannes de plus en plus importantes et qui, toujours selon l’étude, augmentent beaucoup plus rapidement que les investissements globaux en capital-risque.
Si l’on regarde au niveau mondial, les États-Unis, et notamment la Silicon Valley, se taillent la part du lion avec environ un tiers des investissements, suivis par le Royaume-Uni, champion européen, et enfin, le Vieux Contient.
Entre concurrence et complémentarité
Pour les banques traditionnelles, la question est de savoir si elles sont en présence d’une compétition capable de réellement leur voler des parts de marché, voire de révolutionner la finance mondiale ou bien si la FinTech n’est pas tout simplement leur avenir, dans une logique de complémentarité. Tandis que le géant Goldman Sachs annonce dans la presse américaine que « les revenus mondiaux des banques, estimés en 2014 à 4,7 trilliards de dollars, pourraient être perturbés par des entreprises de services financiers impliqués dans la FinTech », d’autres y voient des opportunités. C’est le cas de la banque espagnole BBVA, qui a racheté pour 117 millions de dollars la banque en ligne américaine Simple en 2014 dans le but d’accroître sa présence aux États-Unis. En France, même son de cloche du côté de Crédit Mutuel Arkéa qui a acquis 86 % des parts du groupe Leetchi (Leetchi, MangoPay et Leetchi Cash) en 2015. Coût de l’opération : 50 millions d’euros plus dix millions destinés au développement international de Leetchi. Mais la banque y voit surtout une opportunité de créer des synergies avec ses services déjà existants. Plus encore, elle a annoncé l’ouverture d’un fonds de 20 à 30 millions d’euros pour promouvoir de jeunes talents de la FinTech.
Au Liban aussi le phénomène est en marche
Si la FinTech fait son chemin en Occident, le Liban n’est pas en reste. Le 4 mars dernier, le fonds d’investissement MEVP, qui gère 120 millions de dollars, organisait à l’hôtel Phoenicia un événement sur les services bancaires numériques. Salle comble. Représentants de banques et financiers s’étaient rassemblés pour venir écouter “pitcher” cinq pionniers du secteur dans la région (voir page 48). « Nous avons un portefeuille d’investissements en FinTech et avec le temps nous avons compris qu’il est impossible de développer ce secteur sans le soutien des banques, explique Walid Mansour, partenaire de MEVP. Notre but avec cette rencontre est d’inviter les banques à se rendre compte des opportunités offertes par la FinTech et, nous espérons, de les motiver à investir dans ces entreprises. » Le sujet semblait en tout cas piquer la curiosité de l’audience. Car les banques libanaises se doivent désormais de prêter une oreille attentive à ces ambitieux entrepreneurs qui pourraient bientôt devenir leurs partenaires. « Avant, le digital était un service de luxe que certaines banques offraient en option à leurs clients, mais aujourd’hui c’est une nécessité », constate Élias Aractingi, directeur général de la Blom Bank. « Personne ne peut nier que le monde va dans cette direction et les banques se doivent de s’adapter, pas tant au niveau de la technologie qu’au niveau des attentes du client qui veut quelque chose de plus simple », dit Tania Moussallem, responsable support et marketing à la BLC Bank.
Les banques veulent préserver leur domination
Si les banques libanaises semblent enclines à jouer le jeu de la révolution numérique et à prendre sous leurs ailes quelques jeunes talents, elles ne sont pas prêtes pour autant à y laisser des plumes. « Le cadre juridique et réglementaire libanais actuel laisse peu de marge de manœuvre aux FinTech. Elles ont besoin de s’adosser à une structure financière déjà existante pour pouvoir fonctionner. Donc, pour le moment, nous les considérons comme des alliés », explique Élias Aractingi, qui ne cache pas que la Blom Bank préfère développer ses services numériques en interne plutôt que de les externaliser.
« Les entreprises de FinTech peuvent être un complément à nos services, mais il y a aussi une compétition qui commence à émerger. Cette compétition est granulaire, car chacune de ces start-up n’attaque qu’un aspect du secteur. Au début, la banque ne se sent pas menacée, mais ces start-up se multiplient, elles finissent par attaquer tous les aspects et la banque traditionnelle va perdre du terrain si elle n’arrive pas à se mettre à jour », ajoute Tania Moussallem.
Un marché en plein développement
Le marché des paiements en ligne au Liban représentait un milliard de dollars en 2015, soit environ 2 % des transactions enregistrées dans le pays. Un chiffre qui peut sembler peu encourageant, mais les professionnels du secteur misent sur son potentiel de progression. En s’appuyant sur d’autres chiffres, taux de pénétration des cartes bancaires, volumes de ventes de smartphone, pénétration Internet, ils y croient et le clament haut et fort : les Libanais sont prêts.
Il existe quand même des obstacles, liés notamment à l’accès à Internet, sans quoi tout le dispositif s’effondre. Le prix très élevé de la 3G, la qualité inégale du réseau suivant les régions, sans parler des coupures d’électricité, rappellent tout de même que le Liban ce n’est pas la Silicon Valley. Des obstacles immatériels aussi : « En matière d’infrastructure réglementaire et juridique des services numériques, le Liban est à la traîne. Il n’y aura pas de révolution bancaire tant que certains obstacles ne sont pas levés. Nous ne pouvons pas évoluer de manière crédible vers les nouvelles technologies tant que nous n’accepterons pas, par exemple, la signature numérique qui est devenue une norme dans presque tous les pays du monde », dit Élias Aractingi.
Malgré tout, les investisseurs restent optimistes. Si le marché local présente encore quelques contraintes, Walid Mansour souligne qu’avec la FinTech, il faut savoir porter ses ambitions au-delà des frontières. « Il ne faut pas considérer le Liban pour le seul marché libanais, mais plutôt comme un tremplin pour des entreprises qui vont proposer leurs offres partout dans la région et qui ont besoin de services financiers qui les accompagnent dans cette expansion », dit-il à la sortie de la conférence. Et si cela ne suffit pas à hisser le Liban à la pointe de la FinTech, le changement pourrait venir de la diaspora. Selon le panéliste Falk Schubert, chargé du développement chez PayOn, une entreprise spécialisée dans les paiements en ligne, la diaspora libanaise, qui est très exposée et parfois même actrice de cette mini-révolution dans ces pays d’ancrage, sera le moteur de la FinTech au Liban.
Parmi les grands noms de la FinTech, deux entreprises en particulier ont réinventé la roue : le service de paiement en ligne PayPal et la société de finance participative Lending Club. Cette dernière, entrée en Bourse en 2014, totalise plus de quatre milliards de dollars de prêts en moins de dix ans d’activité.
Aujourd’hui les entreprises de FinTech se comptent par milliers. Dans ce laboratoire du futur, les entrepreneurs ne prennent plus rendez-vous avec leurs banquiers pour demander des crédits, ils s’inscrivent au Lending Club, sur OnDeck, ou sur Indiegogo. Leurs opérations et transactions sont gérées par Square ou Stripe, même l’argent peut être remplacé par une monnaie virtuelle. C’est plus simple, plus rapide, parfois moins coûteux. Mais cette révolution ne concerne pas seulement les professionnels, la FinTech ce sont aussi des sociétés qui offrent aux particuliers de remplacer une enveloppe de pot de départ par une cagnotte Leetchi, d’échanger des devises sur PayTop ou de financer un projet créatif sur KissKissBankBank.
Des investissements démultipliés
Selon une étude du cabinet KPMG, les investissements annuels dans le secteur de la FinTech se chiffrent à 20 milliards de dollars en 2015. Une croissance fulgurante quand on sait que, cinq ans auparavant, ces mêmes investissements n’atteignaient pas deux milliards. À vrai dire, la machine s’est envolée en 2013. Cette année-là, les investissements sont passés de 4 à 12 milliards, puis de 12 à 20 milliards en 2015. Des mannes de plus en plus importantes et qui, toujours selon l’étude, augmentent beaucoup plus rapidement que les investissements globaux en capital-risque.
Si l’on regarde au niveau mondial, les États-Unis, et notamment la Silicon Valley, se taillent la part du lion avec environ un tiers des investissements, suivis par le Royaume-Uni, champion européen, et enfin, le Vieux Contient.
Entre concurrence et complémentarité
Pour les banques traditionnelles, la question est de savoir si elles sont en présence d’une compétition capable de réellement leur voler des parts de marché, voire de révolutionner la finance mondiale ou bien si la FinTech n’est pas tout simplement leur avenir, dans une logique de complémentarité. Tandis que le géant Goldman Sachs annonce dans la presse américaine que « les revenus mondiaux des banques, estimés en 2014 à 4,7 trilliards de dollars, pourraient être perturbés par des entreprises de services financiers impliqués dans la FinTech », d’autres y voient des opportunités. C’est le cas de la banque espagnole BBVA, qui a racheté pour 117 millions de dollars la banque en ligne américaine Simple en 2014 dans le but d’accroître sa présence aux États-Unis. En France, même son de cloche du côté de Crédit Mutuel Arkéa qui a acquis 86 % des parts du groupe Leetchi (Leetchi, MangoPay et Leetchi Cash) en 2015. Coût de l’opération : 50 millions d’euros plus dix millions destinés au développement international de Leetchi. Mais la banque y voit surtout une opportunité de créer des synergies avec ses services déjà existants. Plus encore, elle a annoncé l’ouverture d’un fonds de 20 à 30 millions d’euros pour promouvoir de jeunes talents de la FinTech.
Au Liban aussi le phénomène est en marche
Si la FinTech fait son chemin en Occident, le Liban n’est pas en reste. Le 4 mars dernier, le fonds d’investissement MEVP, qui gère 120 millions de dollars, organisait à l’hôtel Phoenicia un événement sur les services bancaires numériques. Salle comble. Représentants de banques et financiers s’étaient rassemblés pour venir écouter “pitcher” cinq pionniers du secteur dans la région (voir page 48). « Nous avons un portefeuille d’investissements en FinTech et avec le temps nous avons compris qu’il est impossible de développer ce secteur sans le soutien des banques, explique Walid Mansour, partenaire de MEVP. Notre but avec cette rencontre est d’inviter les banques à se rendre compte des opportunités offertes par la FinTech et, nous espérons, de les motiver à investir dans ces entreprises. » Le sujet semblait en tout cas piquer la curiosité de l’audience. Car les banques libanaises se doivent désormais de prêter une oreille attentive à ces ambitieux entrepreneurs qui pourraient bientôt devenir leurs partenaires. « Avant, le digital était un service de luxe que certaines banques offraient en option à leurs clients, mais aujourd’hui c’est une nécessité », constate Élias Aractingi, directeur général de la Blom Bank. « Personne ne peut nier que le monde va dans cette direction et les banques se doivent de s’adapter, pas tant au niveau de la technologie qu’au niveau des attentes du client qui veut quelque chose de plus simple », dit Tania Moussallem, responsable support et marketing à la BLC Bank.
Les banques veulent préserver leur domination
Si les banques libanaises semblent enclines à jouer le jeu de la révolution numérique et à prendre sous leurs ailes quelques jeunes talents, elles ne sont pas prêtes pour autant à y laisser des plumes. « Le cadre juridique et réglementaire libanais actuel laisse peu de marge de manœuvre aux FinTech. Elles ont besoin de s’adosser à une structure financière déjà existante pour pouvoir fonctionner. Donc, pour le moment, nous les considérons comme des alliés », explique Élias Aractingi, qui ne cache pas que la Blom Bank préfère développer ses services numériques en interne plutôt que de les externaliser.
« Les entreprises de FinTech peuvent être un complément à nos services, mais il y a aussi une compétition qui commence à émerger. Cette compétition est granulaire, car chacune de ces start-up n’attaque qu’un aspect du secteur. Au début, la banque ne se sent pas menacée, mais ces start-up se multiplient, elles finissent par attaquer tous les aspects et la banque traditionnelle va perdre du terrain si elle n’arrive pas à se mettre à jour », ajoute Tania Moussallem.
Un marché en plein développement
Le marché des paiements en ligne au Liban représentait un milliard de dollars en 2015, soit environ 2 % des transactions enregistrées dans le pays. Un chiffre qui peut sembler peu encourageant, mais les professionnels du secteur misent sur son potentiel de progression. En s’appuyant sur d’autres chiffres, taux de pénétration des cartes bancaires, volumes de ventes de smartphone, pénétration Internet, ils y croient et le clament haut et fort : les Libanais sont prêts.
Il existe quand même des obstacles, liés notamment à l’accès à Internet, sans quoi tout le dispositif s’effondre. Le prix très élevé de la 3G, la qualité inégale du réseau suivant les régions, sans parler des coupures d’électricité, rappellent tout de même que le Liban ce n’est pas la Silicon Valley. Des obstacles immatériels aussi : « En matière d’infrastructure réglementaire et juridique des services numériques, le Liban est à la traîne. Il n’y aura pas de révolution bancaire tant que certains obstacles ne sont pas levés. Nous ne pouvons pas évoluer de manière crédible vers les nouvelles technologies tant que nous n’accepterons pas, par exemple, la signature numérique qui est devenue une norme dans presque tous les pays du monde », dit Élias Aractingi.
Malgré tout, les investisseurs restent optimistes. Si le marché local présente encore quelques contraintes, Walid Mansour souligne qu’avec la FinTech, il faut savoir porter ses ambitions au-delà des frontières. « Il ne faut pas considérer le Liban pour le seul marché libanais, mais plutôt comme un tremplin pour des entreprises qui vont proposer leurs offres partout dans la région et qui ont besoin de services financiers qui les accompagnent dans cette expansion », dit-il à la sortie de la conférence. Et si cela ne suffit pas à hisser le Liban à la pointe de la FinTech, le changement pourrait venir de la diaspora. Selon le panéliste Falk Schubert, chargé du développement chez PayOn, une entreprise spécialisée dans les paiements en ligne, la diaspora libanaise, qui est très exposée et parfois même actrice de cette mini-révolution dans ces pays d’ancrage, sera le moteur de la FinTech au Liban.
Cinq leaders de la FinTech au Moyen-Orient PinPay : leader libanais du paiement mobile PinPay est la première application de paiement via mobile au Liban. Grâce à un site Web et une application mobile, les utilisateurs peuvent envoyer de l’argent, acheter des produits mais aussi payer leurs factures, les frais de scolarité des enfants, recharger leurs mobiles ou encore faire un don à une ONG, le tout en un clic. PinPay a conclu un partenariat avec la Bank Audi en 2011, avec la BankMed en 2013 et tout récemment avec la Fransabank. Pour lier PinPay à son compte bancaire, il faut donc être client d’une de ses trois banques, mais les utilisateurs peuvent aussi accéder au service via leur carte de crédit ou de débit. « Nous assistons les banques dans le secteur du e-commerce, explique Omar Bader, PDG de l’entreprise. Nous ne perturbons pas le marché, nous le complétons. » HyperPay : le PayOn du Moyen-Orient Lancé en 2013, HyperPay est un service de paiement en ligne destiné à faciliter les transactions commerciales des entreprises souhaitant se lancer dans le e-commerce. Basé à Riyad, Hyperpay est présent dans l’ensemble de la région, notamment grâce à son réseau de banques partenaires : la National Bank of Abu Dhabi, la Saudi Investment Bank, la Banque al-Jazira, la NBC, la Bank Audi et la banque Ahli. Avec plus de 200 entreprises clientes, dont le groupe de télécommunications Zain et les librairies Jarir et Jamalon, HyperPay est le partenaire local de la société allemande PayOn. B.A.S. : toute la compta en un clic Box and Automation Solutions (B.A.S.) est une entreprise spécialisée dans la gestion automatisée de données bancaires. Elle permet un accès instantané aux positions de tous les comptes bancaires d’une entreprise et facilite les transactions en ligne. « Nous ne remplaçons pas les banques ,nous leur facilitons le travail », expliquent les équipes de B.A.S. Fondée à Paris en 2009 par le Libanais Anis Rahal, B.A.S. a déplacé son siège à Beyrouth en 2015. Leader de son secteur dans la région Mena, la société compte parmi ses clients le groupe Majid al-Futtaim, Azadéa, ou encore Dailymotion. B.A.S. suit plus de 10 000 comptes en banque par jour et traite plus d’un million de transactions par an. Implify : l’expert libanais de la data Grâce à sa plate-forme Neumann, l’entreprise libanaise Implify, lancée en 2014 par Paul Tauk et basée aux Cèdres, est spécialisée dans la collecte, l’analyse et la visualisation de données à destination des banques. Implify offre aux établissements financiers la possibilité de transformer la masse de données dont ils disposent sur leurs clients comme l’âge, les points de paiement ou le type de translations effectuées, en une synthèse lisible et facilement utilisable. Cette synthèse permet aux départements commerciaux et marketing de la banque de mieux cibler leurs clients et de leur proposer des services ou des produits personnalisés. Ubanquity : booster la banque en ligne Ubanquity est une entreprise qui propose des solutions numériques aux établissements financiers qui souhaitent proposer à leurs clients des services de banque sur mobile sans avoir à entièrement développer les plates-formes eux-mêmes. Ubanquity propose donc aux banques une application mobile personnalisée qui permet aux clients de gérer leurs comptes, voir et planifier leurs dépenses en temps réel. Lancée en 2011, par le Libanais Roy Zakka, Ubanquity est basée à Dublin mais dispose de bureaux au Liban, en Jordanie et prochainement aux Émirats arabes unis. L’entreprise compte déjà parmi ses clients les banques Etihad, Ahli, SGBL, TNB, NECB et JTB. |