Situé à l’emplacement de l’ancienne usine Laziza, le nouveau projet de Capstone Investment Group, Mar Mikhael Village, mise sur les petites surfaces haut de gamme dans l’un des quartiers les plus à la mode du moment. Entretien avec Ziad Maalouf, PDG du groupe Capstone.

Présentez-nous Mar Mikhael Village ?
Le projet occupe l’ancien site de la brasserie Laziza qui se trouve sur une parcelle de 3 000 m2. Nous allons restructurer le bâtiment actuel sur lequel nous allons ajouter six étages. Au total, Mar Mikhael Village compte environ 12 000 m2 de surfaces résidentielles et 1 000 m2 de surfaces commerciales. Cela représente une valeur marchande de 60 millions de dollars. Le projet comporte des jardins suspendus, une piscine et une salle de sport. Les appartements seront répartis dans six blocs indépendants.

Combien d’appartements le projet compte-t-il ?
Mar Mikhael Village comporte 90 appartements : 86 unités de 80 à 150 m2 et 4 penthouses d’environ 200 m2 aux derniers étages. Les appartements auront 4,4 mètres de hauteur sous plafond. Cela permet d’avoir de larges baies vitrées et de beaux volumes. Chaque appartement dispose d’une terrasse, d’une place de parking et d’une cave. Il sera possible d’avoir une mezzanine-tetkhité sur 20 % de l’espace intérieur. Elle pourra être utilisée pour un dressing, un bureau, une bibliothèque ou une chambre supplémentaire. Notre grille de prix commence à 3 400 dollars le m2 et 1 700 dollars le m2 pour la mezzanine. La valeur augmente de 50 dollars le m2 par étage. Ainsi, le premier prix sera d’environ 300 000 dollars.
Pourquoi avoir préservé l’ancienne structure de l’usine Laziza ?
Nous aurions très bien pu détruire la structure existante, mais ce n’est pas notre stratégie. Ce site a une histoire. Mar Mikhael Village veut préserver “l’esprit” de cette ancienne brasserie qui date de 1931. De plus, en réhabilitant cette usine, nous allons proposer les premiers véritables lofts à Beyrouth.

Pourtant des lofts, il en existe déjà sur le marché immobilier. En quoi seriez-vous les premiers ?
Par définition, un loft est un logement aménagé dans un ancien atelier ou une usine. Ce qui est notre cas. L’architecture du projet a été confiée à Bernard Khoury qui est la référence locale en la matière.

Capstone Investment Group était principalement orienté vers le haut de gamme dans des quartiers huppés de Beyrouth. Pourquoi avoir investi à Mar Mikhaël ?
Nous investissons toujours dans le haut de gamme. Mais nous voulons cibler une nouvelle clientèle à la recherche de petites surfaces d’une à deux chambres à coucher dans un secteur chic et branché. Mar Mikhaël correspond à cette cible à Beyrouth. Plus de 50 personnes ont manifesté un intérêt avant le lancement de la commercialisation du projet. 

Mar Mikhael Village est votre quatrième projet immobilier à Beyrouth. Comment se déroulent les ventes des trois autres ?
Deux projets se terminent à la fin de cet été 2016. Il nous reste deux unités de 185 m2 à L’Héritage d’Abdel Wahab et quatre appartements de 300 et 450 m2 à Trabaud 1804. Quant à L’Élite de Sursock, 50 % du projet est déjà vendu, alors que la livraison est prévue pour 2019.

Votre groupe est sur le marché depuis 2011. Quel bilan tirez-vous ?
Nous sommes arrivés au moment où le secteur immobilier amorçait un ralentissement important. Malgré cela, nous continuons à investir et à grandir. Avec chaque projet, nous gagnons de la crédibilité.