Rare Cask 42.6 est issue d’un seul et même tonneau d’eaux-de-vie. Oubliée dans un coin du chai pendant presque un siècle, cette cuvée exceptionnelle a donné 738 flacons. Un seul est disponible au Liban au prix de 20 000 dollars.
Ce soir-là, un aréopage de militaires et de femmes en grandes tenues de soirée avaient pris d’assaut le hall du Phoenicia pour l’une des célébrations qu’a coutume d’accueillir l’hôtel. Pendant ce temps, à l’étage, quelques invités plus discrets étaient réunis pour déguster du cognac et découvrir un cognac d’exception de la maison française Rémy Martin, deuxième maison de la place de Cognac (derrière Hennessy, mais devant Martell, Courvoisier et Salignac), propriété depuis 2011 du groupe Rémy Cointreau.
Connu pour sa marque Louis XIII (vendue 3 000 dollars le flacon), un cognac fin et élégant qu’il écoule à une quarantaine de bouteilles au Liban par an, Rémy Martin frappe cette année un grand coup en proposant une édition spéciale très haut de gamme : le Louis XIII Rare Cask 42.6. Produit à seulement 738 bouteilles, ce cognac d’exception est proposé dans un flacon noir opaque de Baccarat.
Une seule bouteille est en vente au Liban, à l’hôtel Phoenicia.
« C’est le seul flacon disponible pour la région Levant et Afrique », précise Tarek Baz, du groupe Fattal & Sons, qui distribue la marque au Liban. Une autre bouteille est cependant en vente à Dubaï pour la région du Golfe. Son prix ? La bagatelle de 20 000 dollars. Ce qui valorise la gorgée de deux centilitres à 2 000 dollars !
Pour justifier pareille folie, le directeur financier de la marque, Luca Marotta, a un argument de poids dans un entretien au quotidien français Les Échos : « Les tendances sont nettement meilleures » sur le segment haut de gamme, qui progresse trois fois plus vite que les autres, assure-t-il. Mais la création de Rare Cask 42.6 répond aussi à des critères qualitatifs et œnologiques. « Il est issu d’un seul et même “tierçon” exceptionnel (un fût de chêne français de 550 litres environ, NDLR) repéré lors des dégustations par celle qui était alors la maître de chai chez Rémy Martin, Pierrette Trichet, aujourd’hui à la retraite », explique Thibaut Robert, directeur marketing de Rémy Cointreau pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique. Le responsable précise que « dans cette bouteille, on a un siècle de savoir-faire. Rare Cask est un assemblage de quelque
1 200 eaux-de-vie, dont les plus jeunes ont 40 ans, les plus anciennes, plus de 100 ans. Il est uniquement fabriqué à partir d’eaux-de-vie de Grande Champagne (la partie centrale de la région de Cognac, NDLR) qui ont été primés. Quatre générations de maîtres de chai se sont succédé pour en surveiller le vieillissement ». Faute d’avoir pu le goûter, on s’en tiendra à l’appréciation de Pierrette Trichet dans une vidéo de promotion : « En bouche, la noix prédomine, également très présente au nez. L'on va découvrir aussi des notes de miel et de pain d'épice. En fin de bouche, l'on perçoit des arômes de feuilles de tabac. »
Pensée pour les amateurs très avertis, cette édition limitée est aussi un produit d’investissement. « La précédente (et première) édition de Rare Cask, lancée en 2013 sur le marché, est aujourd’hui estimée à 30 000 dollars à la revente », fait valoir Tarek Baz. Ce flacon peut même atteindre d’autres sommets : lors d’une vente aux enchères, en 2013, à Londres, au profit d’une association caritative, une bouteille a été adjugée 58 500 euros !
Connu pour sa marque Louis XIII (vendue 3 000 dollars le flacon), un cognac fin et élégant qu’il écoule à une quarantaine de bouteilles au Liban par an, Rémy Martin frappe cette année un grand coup en proposant une édition spéciale très haut de gamme : le Louis XIII Rare Cask 42.6. Produit à seulement 738 bouteilles, ce cognac d’exception est proposé dans un flacon noir opaque de Baccarat.
Une seule bouteille est en vente au Liban, à l’hôtel Phoenicia.
« C’est le seul flacon disponible pour la région Levant et Afrique », précise Tarek Baz, du groupe Fattal & Sons, qui distribue la marque au Liban. Une autre bouteille est cependant en vente à Dubaï pour la région du Golfe. Son prix ? La bagatelle de 20 000 dollars. Ce qui valorise la gorgée de deux centilitres à 2 000 dollars !
Pour justifier pareille folie, le directeur financier de la marque, Luca Marotta, a un argument de poids dans un entretien au quotidien français Les Échos : « Les tendances sont nettement meilleures » sur le segment haut de gamme, qui progresse trois fois plus vite que les autres, assure-t-il. Mais la création de Rare Cask 42.6 répond aussi à des critères qualitatifs et œnologiques. « Il est issu d’un seul et même “tierçon” exceptionnel (un fût de chêne français de 550 litres environ, NDLR) repéré lors des dégustations par celle qui était alors la maître de chai chez Rémy Martin, Pierrette Trichet, aujourd’hui à la retraite », explique Thibaut Robert, directeur marketing de Rémy Cointreau pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique. Le responsable précise que « dans cette bouteille, on a un siècle de savoir-faire. Rare Cask est un assemblage de quelque
1 200 eaux-de-vie, dont les plus jeunes ont 40 ans, les plus anciennes, plus de 100 ans. Il est uniquement fabriqué à partir d’eaux-de-vie de Grande Champagne (la partie centrale de la région de Cognac, NDLR) qui ont été primés. Quatre générations de maîtres de chai se sont succédé pour en surveiller le vieillissement ». Faute d’avoir pu le goûter, on s’en tiendra à l’appréciation de Pierrette Trichet dans une vidéo de promotion : « En bouche, la noix prédomine, également très présente au nez. L'on va découvrir aussi des notes de miel et de pain d'épice. En fin de bouche, l'on perçoit des arômes de feuilles de tabac. »
Pensée pour les amateurs très avertis, cette édition limitée est aussi un produit d’investissement. « La précédente (et première) édition de Rare Cask, lancée en 2013 sur le marché, est aujourd’hui estimée à 30 000 dollars à la revente », fait valoir Tarek Baz. Ce flacon peut même atteindre d’autres sommets : lors d’une vente aux enchères, en 2013, à Londres, au profit d’une association caritative, une bouteille a été adjugée 58 500 euros !