La Société financière internationale, l’organisme de la Banque mondiale dédié à l’aide au développement du secteur privé, a lancé son programme de certification environnementale Edge au Liban début 2016. Deux bâtiments ont déjà été accrédités.
Prêts avantageux, argument commercial, amélioration du cadre de vie, diminution des factures d’énergie… les bénéfices de la construction écologique sont nombreux, aussi bien pour les constructeurs que pour les usagers. Pourtant, peu de bâtiments au Liban peuvent se targuer de respecter les normes écologiques des principales certifications internationales comme LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) ou BREEAM (British Research Establishment Environmental Assessment Method). Des certifications coûteuses surtout adaptées aux économies qui ont déjà un certain niveau de prise de conscience environnementale, estime Carol Khouzami, de la Société financière internationale. D’où la volonté de cet organisme de la Banque mondiale de lancer au Liban son programme de certification environnementale, baptisé Edge, spécialement conçu pour les pays émergents. Les critères et la procédure sont simplifiés par rapport aux grands labels internationaux – il n’existe par exemple qu’un seul niveau de certification –, et la première phase d’auto-évaluation est gratuite. « Pour des bureaux d’une superficie de 10 000 mètres carrés, le coût moyen de la procédure de certification Edge s’élève ainsi à 10 000 dollars contre 50 000 pour la certification LEED », assure la responsable du programme.
La certification Edge peut être accordée à tous types de bâtiments (bureaux, logements, écoles, hôpitaux, usines) qui garantissent une réduction d’au moins 20 % de la consommation en énergie, en eau et en énergie utilisée par les matériaux de construction par rapport à la moyenne de leur pays. Afin de bénéficier de cette certification, les promoteurs, architectes et ingénieurs du bâtiment doivent se rendre sur l’interface edgebuildings.com, qui permet d’évaluer directement la viabilité écologique d’un projet de construction. Si le futur bâtiment remplit les critères, les initiateurs du projet peuvent alors postuler pour obtenir la certification qui sera accordée, ou non, à la suite d’un examen des plans du bâtiment, puis à une vérification sur site, une fois le bâtiment construit.
La certification Edge présente un double intérêt pour les constructeurs : elle devient un argument de vente auprès de leurs potentiels clients, mais surtout elle permet d’obtenir des prêts avantageux auprès des banques dans le cadre du programme national NEEREA (Action nationale pour l’efficacité énergétique et le renouvellement de l’énergie), lancé par la Banque centrale en 2010. Du côté des acheteurs, elle permet de réduire considérablement les factures d’énergie. Pour une maison individuelle de 10 000 mètres carrés réalisant 25 % d’économie en énergie, 24 % d’économie en eau et 21 % d’économie sur les matériaux utilisés, le coût additionnel de la construction s’élève à 4 dollars par mètre carré, soit 40 000 dollars pour le projet global. Selon les estimations de la Société financière internationale, cet investissement sera rentabilisé en un an grâce à la réduction des factures d’eau, d’électricité et de chauffage.
Lancée au Liban début 2016, la certification Edge a pour le moment été accordée à deux bâtiments : le centre médical de Kesrouan et l’immeuble Tohme Rizk sur le campus de la Lebanese American University à Byblos. « De nombreux autres dossiers sont à l’étude, notamment pour des prêts verts à la Banque centrale », affirme Carol Khouzami. « Ils sont aujourd’hui en suspens, car la circulaire de la BDL ne reconnaît expressément que la certification LEED ou “des certifications internationales similaires”, mais sans les nommer », explique-t-elle. La Société financière internationale milite donc pour que cette circulaire soit amendée et que la certification Edge soit officiellement reconnue. Une bataille primordiale pour l’institution, car « ces incitations financières sont une des premières motivations des promoteurs pour se lancer dans la construction écologique », estime Carol Khouzami.
La certification Edge peut être accordée à tous types de bâtiments (bureaux, logements, écoles, hôpitaux, usines) qui garantissent une réduction d’au moins 20 % de la consommation en énergie, en eau et en énergie utilisée par les matériaux de construction par rapport à la moyenne de leur pays. Afin de bénéficier de cette certification, les promoteurs, architectes et ingénieurs du bâtiment doivent se rendre sur l’interface edgebuildings.com, qui permet d’évaluer directement la viabilité écologique d’un projet de construction. Si le futur bâtiment remplit les critères, les initiateurs du projet peuvent alors postuler pour obtenir la certification qui sera accordée, ou non, à la suite d’un examen des plans du bâtiment, puis à une vérification sur site, une fois le bâtiment construit.
La certification Edge présente un double intérêt pour les constructeurs : elle devient un argument de vente auprès de leurs potentiels clients, mais surtout elle permet d’obtenir des prêts avantageux auprès des banques dans le cadre du programme national NEEREA (Action nationale pour l’efficacité énergétique et le renouvellement de l’énergie), lancé par la Banque centrale en 2010. Du côté des acheteurs, elle permet de réduire considérablement les factures d’énergie. Pour une maison individuelle de 10 000 mètres carrés réalisant 25 % d’économie en énergie, 24 % d’économie en eau et 21 % d’économie sur les matériaux utilisés, le coût additionnel de la construction s’élève à 4 dollars par mètre carré, soit 40 000 dollars pour le projet global. Selon les estimations de la Société financière internationale, cet investissement sera rentabilisé en un an grâce à la réduction des factures d’eau, d’électricité et de chauffage.
Lancée au Liban début 2016, la certification Edge a pour le moment été accordée à deux bâtiments : le centre médical de Kesrouan et l’immeuble Tohme Rizk sur le campus de la Lebanese American University à Byblos. « De nombreux autres dossiers sont à l’étude, notamment pour des prêts verts à la Banque centrale », affirme Carol Khouzami. « Ils sont aujourd’hui en suspens, car la circulaire de la BDL ne reconnaît expressément que la certification LEED ou “des certifications internationales similaires”, mais sans les nommer », explique-t-elle. La Société financière internationale milite donc pour que cette circulaire soit amendée et que la certification Edge soit officiellement reconnue. Une bataille primordiale pour l’institution, car « ces incitations financières sont une des premières motivations des promoteurs pour se lancer dans la construction écologique », estime Carol Khouzami.