
Jusqu’à présent, peu d’artistes de la région s’étaient montrés sensibles à cette problématique. Les choses pourraient changer avec cette ambitieuse exposition, montée par le Musée Sursock, qui invite des plasticiens libanais et internationaux à se poser le problème de l’activité humaine pour le devenir du globe et à « lancer des discussions dans la sphère publique (…) autour de l’art, de la durabilité et de la pensée écologique qui sont d’une importance cruciale pour mobiliser une collaboration créative dans la région et au-delà ». Pour ces artistes, l’écologie relève d’une pensée qui nourrit leur art. Parmi eux, des artistes étrangers comme Nicolas Mangan, Pedro Neves-Marques, ou Ursula Biemann. Côté libanais, on retrouve avec bonheur le tandem Hadjithomas-Joreige, Marwan Rechmaoui, ou encore Adrian Lahoud, doyen de la faculté d’architecture au Royal College of Art, Londres, dont l’œuvre “La forme de l’éclipse” sera installée sur l’esplanade du Musée Sursock tout au long de l’exposition.
Musée Sursock, www.sursock.museum, du 13 juillet au 17 octobre 2016.