Dans un communiqué publié vendredi 15 juillet, l’agence de notation américaine Moody’s maintient la note du Liban à « B2 » avec perspective « négative ».
Une décision que l’agence américaine justifie par la faible croissance du PIB libanais (1,7% selon les projections) en 2016 et un contexte politique régional en détérioration.
Moody’s met en outre en garde les banques libanaises pour leur forte exposition à la dette souveraine.
« Nous considérons que l'exposition croissante des banques libanaises à la dette souveraine est le risque principal qui pèse sur elles », a déclaré Alexios Philippides, vice-président adjoint de l'agence américaine dans le communiqué annonçant la publication du rapport.
L’agence américaine estime que le fait qu’elles détiennent de plus en plus d’obligations d'État lie leur solvabilité à celle du gouvernement, qui compte sur ces dernières pour financer ses déficits et payer le service de sa dette.
« En mars, le montant des obligations émises par l'État ainsi que par la Banque du Liban (BDL), qui sont détenues par les banques libanaises, s'est élevé à 86 millions de dollars, ce qui représente 46 % du total de leurs actifs », note encore Alexios Philippides.
Dans ce contexte, les banques vont faire face à une pression croissante sur la qualité de leurs actifs et devront notamment maintenir des provisions pour créances douteuses à un niveau élevé (de 1 à 1,5 % du montant annuel brut de leurs crédits).
Moody's note également que les créances douteuses devraient augmenter jusqu’à représenter 5 % du total des crédits (contre 4 % fin 2015).
Malgré tout, le niveau des fonds propres des banques devrait rester stable en 2016 (à 9 % du total des actifs), estime l’agence de notation qui considère que la profitabilité des banques restera en outre à un niveau performant, grâce à leur résultats à l'étranger et la stabilité des taux d'intérêt.
Moody's conclut son rapport en rappelant que le secteur bancaire libanais peut toujours compter sur de hauts niveaux de liquidités ainsi qu'une croissance soutenue des dépôts, qui devrait toutefois elle aussi ralentir, notamment en raison de la baisse des transferts en provenance des pays du Golfe.
Une décision que l’agence américaine justifie par la faible croissance du PIB libanais (1,7% selon les projections) en 2016 et un contexte politique régional en détérioration.
Moody’s met en outre en garde les banques libanaises pour leur forte exposition à la dette souveraine.
« Nous considérons que l'exposition croissante des banques libanaises à la dette souveraine est le risque principal qui pèse sur elles », a déclaré Alexios Philippides, vice-président adjoint de l'agence américaine dans le communiqué annonçant la publication du rapport.
L’agence américaine estime que le fait qu’elles détiennent de plus en plus d’obligations d'État lie leur solvabilité à celle du gouvernement, qui compte sur ces dernières pour financer ses déficits et payer le service de sa dette.
« En mars, le montant des obligations émises par l'État ainsi que par la Banque du Liban (BDL), qui sont détenues par les banques libanaises, s'est élevé à 86 millions de dollars, ce qui représente 46 % du total de leurs actifs », note encore Alexios Philippides.
Dans ce contexte, les banques vont faire face à une pression croissante sur la qualité de leurs actifs et devront notamment maintenir des provisions pour créances douteuses à un niveau élevé (de 1 à 1,5 % du montant annuel brut de leurs crédits).
Moody's note également que les créances douteuses devraient augmenter jusqu’à représenter 5 % du total des crédits (contre 4 % fin 2015).
Malgré tout, le niveau des fonds propres des banques devrait rester stable en 2016 (à 9 % du total des actifs), estime l’agence de notation qui considère que la profitabilité des banques restera en outre à un niveau performant, grâce à leur résultats à l'étranger et la stabilité des taux d'intérêt.
Moody's conclut son rapport en rappelant que le secteur bancaire libanais peut toujours compter sur de hauts niveaux de liquidités ainsi qu'une croissance soutenue des dépôts, qui devrait toutefois elle aussi ralentir, notamment en raison de la baisse des transferts en provenance des pays du Golfe.